CFFLa Carte journalière Commune va changer de visage dès 2024
kigo, ats
9.2.2023 - 10:02
La carte journalière Commune papier actuelle disparaîtra à la fin de l'année et sera remplacée dès l'année prochaine par une «carte journalière dégriffée Commune». Celle-ci sera disponible pour la 1e et la 2e classe, avec ou sans abonnement demi-tarif.
Keystone-SDA, kigo, ats
09.02.2023, 10:02
09.02.2023, 15:59
ATS
Vendue uniquement aux guichets des communes, la nouvelle carte sera émise comme billet mobile ou papier, annoncent jeudi l'Alliance SwissPass, l'Association des communes suisses et l'Union des villes suisses dans un communiqué.
La nouvelle offre s'inspire de la carte journalière dégriffée, déjà connue dans les transports publics, c'est-à-dire que plus la carte sera achetée tôt, plus le prix sera intéressant. La clientèle «non numérique» aura ainsi aussi accès aux billets dégriffés.
Deux niveaux de prix
Les mêmes prix seront proposés dans l'ensemble de la Suisse, a ajouté M. Eichhorn. Deux niveaux de prix existeront. Jusqu'à dix jours avant le voyage, la nouvelle carte journalière coûtera 39 francs en 2e classe pour les titulaires d'un demi-tarif et 52 francs plein tarif. Les prix pour la 1e classe se monteront à 66 francs demi-tarif et 88 francs plein tarif.
Le deuxième niveau de prix sera valable jusqu'à un jour avant le voyage, allant de 59 francs en 2e classe demi-tarif à 148 francs en 1e classe plein tarif. La prévente sera possible dès six mois auparavant. Les remboursements ne seront possibles que dans des cas exceptionnels, moyennant une franchise de dix francs.
Le contingentement par commune et la restriction de la vente aux habitants de la commune en question n'existeront plus. Un seul contingent, géré par les CFF, vaudra par jour pour toute la Suisse. Lors de la phase d'introduction, un nombre similaire de cartes journalières sera mis à disposition entre l'ancien et le nouveau concept.
Un nombre illimité de cartes pourra être acheté par personne mais chacune sera nominative, avec prénom, nom et date de naissance. La formule actuelle, non personnalisée, permet la revente des cartes sur le marché noir, a noté Mme Kratochvil-Hametner.
Le réseau de validité ne changera pas. Les cartes seront toujours valides sur l'ensemble du réseau de l'abonnement général.
«Un service»
La nouvelle carte sera vendue uniquement aux guichets des communes et des villes. «C'est un service», a souligné Helmut Eichhorn.
Nouvelle offre à la place de la Carte journalière Commune dès 2024
La carte journalière Commune papier actuelle disparaîtra à la fin de l'année et sera remplacée dès l'année prochaine par une «carte journalière dégriffée Commune». Celle-ci sera disponible pour la 1e et la 2e classe, avec ou sans abonnement demi-tarif.
09.02.2023
Avant de se rendre dans un guichet, les personnes intéressées pourront consulter une plateforme uniforme pour voir si une carte est encore disponible, à quel prix et à quelles conditions. La carte pourra ensuite être imprimée ou envoyée par e-mail sous forme de billet électronique (PDF) ou mobile (code QR). Le nom pourra être modifié sans frais dans les sept jours.
La branche des transports publics supportera les coûts de la mise en place et de l'exploitation de la solution de distribution. Les communes et les villes percevront une commission de vente pour leur travail. Elles «n'auront plus à assumer de risque financier, puisque seul ce qui a été acheté sera facturé», s'est félicitée Claudia Kratochvil-Hametner.
Pertes pour les communes et les villes
Le concept actuel, qui existe depuis environ 20 ans, a été un succès pendant des années, a encore relevé la directrice suppléante de l'Association des communes suisses. Mais il ne permet désormais plus aux communes de couvrir leurs frais, à cause notamment de la concurrence des billets dégriffés numériques. «La pandémie a encore renforcé cette tendance.»
L'Alliance SwissPass avait annoncé en octobre 2020 remplacer la carte journalière actuelle par une nouvelle formule. Les communes alémaniques s'étaient montrées moins concernées par l'utilité de la carte journalière. En revanche, des communes romandes étaient montées aux barricades.