Conseil d'Etat VDNuria Gorrite: «Nous savions que ce serait difficile»
sj, ats
20.3.2022 - 18:49
L'actuelle présidente du gouvernement vaudois Nuria Gorrite s'est voulu rassurante dimanche à l'issue des résultats mitigés pour la gauche au premier tour de l'élection au Conseil d'Etat. «Nous savions que ce serait difficile», a-t-elle affirmé devant les médias. Elle s'est dit inquiète du taux d'abstention.
sj, ats
20.03.2022, 18:49
ATS
«Nous allons lancer un appel à la mobilisation» de l'électorat de gauche pour le second tour du scrutin, a-t-elle presque solennellement déclaré. «En Ukraine, les gens meurent actuellement pour la démocratie. Il faut absolument la chérir chez nous», a-t-elle affirmé. L'abstentionnisme dans les villes a été bien au-delà de ce que l'alliance rose-verte imaginait, a dit en substance Mme Gorrite.
Celle qui est arrivée en tête des sortantes socialistes estime que deux facteurs expliquent leur résultat d'ensemble: la multiplication des listes avec 25 candidats et l'abstentionnisme. Dans ce contexte, elle relève que des scores autour de 42% sont plutôt bons. «Non, je ne suis pas déçue», a-t-elle insisté, se réjouissant de la bataille au 2e tour. «Ce sera bloc contre bloc et nous serons unis à gauche».
Vert confiant
Le candidat vert Vassilis Venizelos se montre pour sa part aussi très confiant et convaincu de pouvoir remporter ce 2e tour. «Nous irons chercher au maximum notre réservoir de voix». Malgré son déficit de notoriété qu'il reconnaît volontiers, le député écologiste au Grand Conseil n'a pas le sentiment d'avoir été décroché au 1er tour. Il se dit même ravi de son résultat.
L'écologie politique est en progression et M. Venizelos se dit persuadé que les Verts doivent absolument figurer au gouvernement. Il se réjouit déjà des débats d'idées sur les questions de climat et de durabilité entre les deux tours, où il s'agira de «convaincre et de rassurer avec des réponses concrètes».
Majorité gauche
La conseillère d'Etat sortante, la socialiste Cesla Amarelle, qui termine en huitième position seulement, ne baisse pas non plus les bras. «Je termine à 400 voix du candidat UDC», relève-t-elle. «Au deuxième tour, la reconduction de la majorité de gauche est possible».
Les deux plaintes pénales, déposées contre elle ces dernières semaines, ont certainement joué un rôle dans son score, estime-t-elle. «Cela m'a empêché de faire campagne comme prévu. Il est évident que c'était une instrumentalisation politique».