Erreur d'interprétation Nyon: En fait, Elise Buckle aurait pu rester dans la salle 

La Rédaction de blue News

4.5.2022

Vraisemblablement, le document sur lequel s'est appuyée la présidente du Conseil communal de Nyon a été mal interprété.

L'élue, même sous enquête, était dans son bon droit en assistant au Conseil communal en tant que citoyenne. (archives)
L'élue, même sous enquête, était dans son bon droit en assistant au Conseil communal en tant que citoyenne. (archives)
KEYSTONE

La Rédaction de blue News

Suspendue de ses fonctions de municipale par le Conseil d'Etat vaudois, Elise Buckle avait-elle, oui ou non, le droit d'assister à la séance du Conseil communal nyonnais le 2 mai dernier? À en croire un article paru dans le 24 Heures de ce mercredi, la réponse est oui. L'élue, même sous enquête, était dans son bon droit.

Le quotidien vaudois cite la Direction générale des affaires institutionnelles et des communes: «Mme Buckle a été suspendue de sa fonction de municipale. Elle n’a donc plus la possibilité d’assister aux séances du Conseil en cette qualité, mais demeure libre d’y assister dans le public, comme n’importe quel citoyen, qu’il soit nyonnais ou non, pour autant naturellement que le huis clos n’ait pas été décidé par le Conseil», indique cette dernière.

Le document du Conseil d'Etat sur lequel s'est appuyée la présidente du Conseil communal pour prendre la décision d'expulser Elise Buckle n'a pas pu être consulté dans son intégralité par nos confrères, étant confidentiel. Mais il stipule que la municipale suspendue a «l’interdiction de siéger en séance de Municipalité et d’assister aux séances du Conseil». Le bureau du Législatif a ainsi, sur le moment, estimé respecter la décision du Conseil d'Etat en la priant de sortir de la salle.

Il s'agirait donc d'une incompréhension, pour la Direction générale des affaires institutionnelles, qui souligne encore que cette interdiction porte sur les fonctions de l'élue à l'Exécutif.