Grand Conseil valaisan Parlement valaisan extra-muros en septembre

ATS

23.7.2020 - 11:23

En juin, la session du Grand Conseil valaisan s'était effectuée extra muros sans vote électronique (archives).
En juin, la session du Grand Conseil valaisan s'était effectuée extra muros sans vote électronique (archives).
Source: KEYSTONE/LAURENT GILLIERON

Le Grand Conseil valaisan siégera une nouvelle fois à Brigue pour la session de septembre en raison du coronavirus. Mais cette fois-ci, les 130 députés pourront compter sur le vote électronique.

«Les conditions dans la salle habituelle à Sion ne permettent pas de garder les distances de sécurité. Et on ne peut pas mettre des vitres entre les places», explique jeudi à Keystone-ATS le chef du service parlementaire Claude Bumann. C'est donc la Simplonhalle à Brigue qui accueillera les débats dans le respect des mesures sanitaires imposées par le Covid-19.

L'organisation de la session extra-muros coûtera quelque 80'000 francs, soit 20'000 francs de plus qu'en juin, en raison de l'installation du vote électronique. «Cet ajout nous permet de retrouver la transparence à laquelle nous avions dû renoncer lors de la dernière session», complète Claude Bumann.

En juin, le vote debout-assis s'était révélé assez compliqué et ne permettait pas au citoyen lambda de connaître après coup le vote de sa députée ou de son député. Avec le système électronique, les votes sont nominaux et ils pourront être consultés en ligne comme c'est le cas normalement, souligne encore le chef du service parlementaire.

«La dernière session n'a pas été facile d'un point de vue technique», abonde le président du parlement Olivier Turin, qui salue cette amélioration. Il se réjouit également de pouvoir disposer en septembre d'un tableau d'intervention électronique afin de diriger plus sereinement sa deuxième session.

Quels sujets à l'ordre du jour

Celle-ci aura lieu lors de la deuxième semaine de septembre et les séances s'étaleront sur des journées entières. Les groupes politiques devront donc s'organiser pour les repas, rappelle Claude Bumann. Par ailleurs, des pourparlers sont en cours pour faire débuter la session lundi 7 plutôt que mardi 8 pour des raisons financières, note Olivier Turin.

En juin, l'accent avait été mis sur la sortie de la crise et le soutien à l'économie ainsi que sur les urgences. «Nous allons reprendre un rythme normal. Il reste beaucoup de sujets encore en attente qui doivent être traités avant la fin de la législature», souligne le président.

Parmi les sujets qui seront abordés, devraient notamment figurer la loi d'application de la loi fédérale sur les résidences secondaires, la loi sur l'intégration et l'aide sociale, l'octroi d'un crédit supplémentaire pour cofinancer une action promotionnelle exceptionnelle de Valais/Wallis, ou encore l'octroi d'un crédit supplémentaire pour des mesures de sécurisation des torrents sur la commune de Chamoson.

Partage des coûts avec la Constituante

Pour la session d'octobre, la décision de siéger ou non hors de la vieille ville de Sion n'a pas encore été prise mais Claude Bumann craint que la fin de la législature ne se déroule dans cette ambiance de coronavirus. «J'ai aussi demandé des offres à d'autres sites dans le Bas-Valais. Tôt ou tard, il nous faudra aussi changer de partie du canton», si la crise sanitaire se poursuit. Pour rappel, la location de la Simplonhalle est offerte par les autorités de Brigue.

Afin d'optimiser au mieux la situation et de partager les frais, la Constituante siégera également à Brigue pour sa séance plénière qui aura lieu quelques jours plus tôt, indique également Claude Bumann. «Dorénavant nous avançons en parallèle, parce qu'ils ont également besoin d'une infrastructure adéquate et respectueuse des mesures sanitaires».

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