Rassurant Pas de «polluants problématiques» identifiés à Vétroz

vs, ats

20.7.2023 - 11:36

Les résultats d'analyse d'échantillons de poussières effectués au lendemain de l'incendie d'une halle à Vétroz (VS) début juillet sont «rassurants» selon le service valaisan de l'environnement. Elles excluent «la présence significative de polluants problématiques».

A fire devastated an industrial hall in Vetroz (VS) on Thursday evening and was brought under control on Friday morning, 7 July 2023. More than 140 firefighters have been mobilized and no one has been injured. (KEYSTONE/Louis Dasselborne)
A fire devastated an industrial hall in Vetroz (VS) on Thursday evening and was brought under control on Friday morning, 7 July 2023. More than 140 firefighters have been mobilized and no one has been injured. (KEYSTONE/Louis Dasselborne)
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Les analyses des échantillons collectés le 7 juillet entre le lieu de l'incendie et l'est de Sion ne montrent pas de présence dans l'air de dioxines, de furanes de cadmium ou de PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées). Parmi les polluants décelés figurent principalement de l’aluminium et du zinc ainsi que, dans une moindre mesure, du plomb et du cuivre.

«Les valeurs limites de ces polluants, fixées par des normes fédérales, ne sont toutefois pas dépassées hormis pour le zinc dont la charge reste admissible», précise le canton. «Les résultats sont rassurants, nous aurions pu suspecter des valeurs plus élevées», précise à Keystone-ATS Yves Degoumois, adjoint de la cheffe du service de l'environnement

Les prélèvements de retombées de poussières provenant de l'air ont été effectués sur des surfaces lisses, comme par exemple une toiture de parking à vélos, une terrasse ou encore un container métallique, détaille-t-il.

Pas de métaux lourds dans le sol

Les résultats obtenus doivent aussi être pondérés par le fait que les surfaces échantillonnées avaient probablement déjà accumulé des poussières avant l'incendie. Ceci «en raison du temps sec».

En ce qui concerne les analyses du sol, les échantillons attestent l'absence de pollution aux métaux lourds et hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) liée à l'incendie. Les prélèvements ont été effectués la semaine passée, car il fallait attendre que les substances s'accumulent dans le sol, précise Yves Degoumois.

Pas d'autre pic massif

Durant l'incendie, la situation était critique en ce qui concerne les particules fines en suspension: A Sion, la station de mesure de la qualité de l’air a enregistré, une heure après le début du sinistre, un pic marqué de poussières fines en suspension.

Pour le PM10 et le PM2.5 (particules fines dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres et 2.5 micromètres), il y avait respectivement 230 et 193 μg/m3. Pour comparaison, l’ordonnance sur la protection de l’air fixe une moyenne journalière inférieure à 50 μg/m3 pour le PM10.

Mais depuis, aucun autre pic massif n’a été enregistré et seules les variations liées à la pollution habituelle sont observées, assure le canton. Les fortes pluies de la semaine dernière ont en outre permis de lessiver les poussières issues de l’incendie.