AVS - Erreur de calcul Pas la première erreur de calcul au sein du DFI

kafa, ats

6.8.2024 - 22:40

L'erreur de calcul dans les prévisions de l'AVS n'est pas un cas isolé au sein du Département fédéral de l'intérieur (DFI). Les calculs étaient également faux lors des élections législatives en automne 2023, lors desquelles des voix ont été comptées plusieurs fois.

L'erreur de calcul dans les prévisions de l'AVS n'est pas un cas isolé au sein du Département fédéral de l'intérieur (DFI).  (image d'illustration).
L'erreur de calcul dans les prévisions de l'AVS n'est pas un cas isolé au sein du Département fédéral de l'intérieur (DFI).  (image d'illustration).
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kafa, ats

L'Office fédéral de la statistique (OFS) avait alors publié des données erronées sur la force des partis sur le plan national. Il a publié un correctif trois jours plus tard, reconnaissant qu'il s'agissait de la plus grosse panne depuis les années 1990.

Un rapport publié en décembre 2023 a confirmé que cette faute de calcul était due à une erreur de programmation dans un script d'information. Des voix ont été comptées plusieurs fois (de trois à cinq fois) dans trois cantons, soit les deux Appenzell et Glaris.

Les résultats publiés le 22 octobre par l'OFS montraient que le Centre avait devancé le PLR, devenant la troisième force politique du pays, derrière l'UDC et le PS. Mais sa part électorale a ensuite été ramenée de 14,6% à 14,1%, alors que celle du PLR reculait légèrement, passant de 14,4% à 14,3%.

Presse très critique

La répartition des sièges était toutefois restée inchangée, avec 29 mandats pour le Centre à la Chambre du peuple, et 28 au PLR. Mais, selon certains observateurs, cette erreur aurait pu avoir une influence sur les discussions concernant la répartition des sièges au Conseil fédéral et les prétentions du Centre à un second siège au gouvernement.

La presse s'était alors montrée particulièrement virulente, parlant de honte, de débâcle, voire de fiasco. Pour les éditorialistes, la confiance dans la démocratie était en jeu. Le Centre avait pour sa part réclamé un audit externe, en plus de l'enquête administrative. Les observateurs de l'OSCE avaient eux annoncé qu'ils allaient se pencher sur ce couac.