Valais La première étape d'un plan d'action bio est lancée

ch, ats

30.4.2021 - 11:56

Le Valais veut mettre en oeuvre un plan d'action biologique cantonal. Il a signé dans ce but une convention tripartite, sur trois ans, avec l’Institut de recherche de l’agriculture bio (FiBL) et les organisations de producteurs Biovalais et Oberwalliserbiovereinigung.

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Recherche scientifique, promotion, coordination, formation: de nombreux leviers seront actionnés pour la mise en oeuvre du plan d'action biologique valaisan. (image d'illustration)
Recherche scientifique, promotion, coordination, formation: de nombreux leviers seront actionnés pour la mise en oeuvre du plan d'action biologique valaisan. (image d'illustration)
KEYSTONE

L'accord s'inscrit dans la mise en œuvre d’un postulat accepté en décembre par le Grand Conseil et intitulé «Pour un plan d’action bio en Valais», a annoncé la Chancellerie d'Etat vendredi.

Avec le FiBL, le canton a conclu un mandat annuel de 50'000 francs pour des prestations d’expertise et d’accompagnement de projets, de recherche scientifique et de suivi d’essais, de vulgarisation ainsi que de formation continue.

De son côté, Biovalais reçoit un montant de 50'000 francs par an pour des prestations de coordination, de développement de filières, d’échange d’informations avec les producteurs, tant pour le Valais francophone que germanophone.

Actions dans les cultures

Quant au Service de l’agriculture (SCA), il assure et développe la vulgarisation technique, propose la formation de base et étoffe son offre de formation continue. Il met également à disposition ses domaines pour la recherche en agriculture biologique et s’implique dans le renforcement des filières.

En viticulture, un des objectifs consiste à rendre compatibles aux exigences bio l’ensemble des traitements héliportés. En arboriculture, la recherche des solutions techniques face à la moniliose de l’abricot sera poursuivie.

Pour les grandes cultures, la filière de céréales bio sera étendue en partenariat avec Céréal’hier. La filière des plantes aromatiques et médicinales bio sera également développée.

Dans la production animale, des pistes seront étudiées pour améliorer la compatibilité des races autochtones, en particulier la race d’Hérens, avec le cahier des charges de l’agriculture biologique.