Chypre Premiers pourparlers sur Chypre depuis 2017 fin avril à Genève

sn, ats

25.2.2021 - 09:59

Des dialogues formels ont été menés pendant plusieurs mois par l'émissaire de l'ONU Jane Holl Lute pour aboutir à une prochaine réunion informelle sur Chypre en Suisse (archives).
Des dialogues formels ont été menés pendant plusieurs mois par l'émissaire de l'ONU Jane Holl Lute pour aboutir à une prochaine réunion informelle sur Chypre en Suisse (archives).
ATS

Les Chypriotes grecs et turcs, mais aussi les trois puissances garantes, se retrouveront fin avril à Genève pour des pourparlers informels. Ces discussions, les premières sous ce format depuis 2017, seront menées par le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

Il y a quatre ans, les deux parties et la Turquie, la Grèce et la Grande-Bretagne s'étaient déjà réunies en Suisse. Mais aucun accord n'avait pu être trouvé pour une réunification de l'île, divisée depuis près de 50 ans après l'invasion turque dans le nord de l'île en réaction à un coup d'Etat.

«Le but de la rencontre sera d'établir si des convergences existent pour les parties pour négocier une solution durable», a affirmé mercredi soir le porte-parole de M. Guterres. Celle-ci, prévue sur trois jours, sera organisée après des mois de dialogues pilotés par une émissaire du secrétaire général, Jane Holl Lute.

Face la République de Chypre, membre de l'UE et seule reconnue par la communauté internationale, le nouveau président de la République turque de Chypre-Nord (RTCN), adoubée seulement par la Turquie, Ersin Tatar, est partisan d'une solution à deux Etats plutôt qu'une réunification. La principale difficulté entre les deux parties reste la question des dizaines de milliers de soldats turcs présents dans le nord.

La RTCN et son allié turc souhaitent le maintien d'au moins une partie de ce dispositif. Autre division, les autorités qui contrôlent le sud de l'île veulent mettre un terme au droit des trois «garants» d'intervenir militairement en cas de problème de sécurité important.

Des tensions économiques ont également opposé récemment Nicosie et la Turquie sur la question des exploitations d'hydrocarbures au large de l'île. Fin janvier, M. Guterres avait affirmé que la réunion qu'il prévoyait aurait lieu «sans pré-conditions». Celle-ci pourrait aboutir à un format plus formel des discussions.

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