Fédération romande des consommateurs Quatre enseignes accusées de pratiquer de fausses actions

ATS

30.4.2019

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Keystone / archives

Au terme d'un an d'enquête, la Fédération romande des consommateurs (FRC) reproche à quatre enseignes de pratiquer de "fausses actions". Elle a porté plainte contre Conforama et dénoncé trois autres magasins aux ministères publics des cantons concernés. Contacté par Keystone-ATS, Conforama n'avait pas réagi mardi en début d'après-midi.

Les enquêteurs de la FRC ont relevé les prix de 350 articles dans les filiales de quatre grandes enseignes pour vérifier si l'indication des prix respectait les dispositions légales, indique l'organisation des consommateurs mardi dans un communiqué.

La FRC affirme avoir découvert des irrégularités chez Fust, M-electronics, Interdiscount et Conforama. Dans ce dernier cas, "les indications de prix trompeuses étaient si importantes que l'organisation a porté plainte" sur la base de la loi contre la concurrence déloyale.

Robin Eymann, responsable de la politique économique au sein de la FRC, a précisé à l'agence Keystone-ATS que la plainte avait été déposée auprès de la "justice lausannoise", au lieu du siège suisse de l'enseigne française. Mais il a ajouté que les irrégularités concernaient toute la Suisse, les "fausses actions" ayant également été proposées sur le site internet de Conforama.

"Sentiment d'impunité"

La FRC assure que certains des produits sont restés soldés de juin 2018 à avril 2019, sans que le prix de base n'ait été pratiqué. Par ailleurs, l'action a dépassé de loin les deux mois maximum autorisés par la loi. D'autres produits mettaient en avant de fausses comparaisons de prix, par exemple en passant de 299 francs à "299 fr. au lieu de 399 fr.".

"L'étendue de ces pratiques trompeuses est particulièrement choquante", déclare Sophie Michaud Gigon, secrétaire générale de la FRC, citée dans le communiqué. L'organisation appelle à renforcer les dispositions légales pour faire cesser les agissements des "moutons noirs". Les contrôles quasi inexistants et les sanctions ridicules créent un sentiment d'impunité", martèle Sophie Michaud Gigon.

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