Appel à l'émeute Quatre jeunes interpellés à Lausanne

nt, ats

4.7.2023 - 20:44

La police lausannoise a interpellé mardi soir quatre jeunes, en lien avec un appel à semer le trouble dans la capitale vaudoise. Ils ont été conduits au poste pour être entendus.

Sur les réseaux sociaux, un anonyme invitait toutes personnes de «Genève, Yverdon, Neuchâtel, Berne, Zurich» à se rassembler à Lausanne, mardi soir sur la place Bel-Air à proximité du Flon. Les intéressés étaient priés de venir habillés en noir (image d'illustration).
Sur les réseaux sociaux, un anonyme invitait toutes personnes de «Genève, Yverdon, Neuchâtel, Berne, Zurich» à se rassembler à Lausanne, mardi soir sur la place Bel-Air à proximité du Flon. Les intéressés étaient priés de venir habillés en noir (image d'illustration).
KEYSTONE

Keystone-SDA, nt, ats

Sur le qui-vive après cet appel à l'émeute, la police de Lausanne a procédé à des contrôles mardi en début de soirée. C'est lors d'un de ces contrôles, au nord de la ville, qu'elle a appréhendé ces quatre jeunes, a indiqué un porte-parole à Keystone-ATS.

Certains étaient recherchés pour avoir participé, samedi soir, aux déprédations commises dans le quartier du Flon. La police a ajouté qu'elle avait retrouvé sur eux du «matériel» d'émeute, notamment une cagoule.

Appels sur les réseaux sociaux

Samedi soir, plus d'une centaine de jeunes s'étaient rassemblés au Flon, suite à plusieurs appels diffusés sur les réseaux sociaux et en écho aux émeutes en France. Ils ont provoqué des déprédations sur des commerces. Six mineurs et un jeune adulte ont été arrêtés.

Le lendemain et toujours sur les réseaux sociaux, un anonyme invitait toutes personnes de «Genève, Yverdon, Neuchâtel, Berne, Zurich» à se rassembler à nouveau à Lausanne, mardi soir sur la place Bel-Air à proximité du Flon. Les intéressés étaient priés de venir habillés en noir (avec gants et cagoules) et armés de mortiers d'artifice.

La police de Lausanne a rappelé mardi que quiconque participe à une émeute ou appelle publiquement à commettre des crimes s'expose à des poursuites pénales. Relayer des informations diffamatoires sur les réseaux sociaux est également punissable, a-t-elle ajouté.