Relation CH-UE Ambassadeur de l’UE en Suisse: mettre en place un accord «est faisable»

bu, ats

10.12.2023 - 19:21

Le Conseil fédéral pourrait prendre une décision sur le mandat de négociation dans le dossier européen ce vendredi. Petros Mavromichalis, l’ambassadeur de l’UE en Suisse, se montre relativement optimiste, dans une interview publiée dimanche soir dans Le Temps.

Petros Mavromichalis va quitter son poste dans neuf mois. Il estime que mettre un accord sous toit dans le temps qui lui reste, «est faisable si nous commençons les négociations en mars, comme c'est prévu. Mais il va falloir faire preuve de volonté politique et de détermination.» (archives)
Petros Mavromichalis va quitter son poste dans neuf mois. Il estime que mettre un accord sous toit dans le temps qui lui reste, «est faisable si nous commençons les négociations en mars, comme c'est prévu. Mais il va falloir faire preuve de volonté politique et de détermination.» (archives)
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«Cette fois-ci, les risques d'un échec sont moindres», affirme-t-il dans l'édition en ligne du quotidien romand. Sur les questions en suspens, «la Suisse et l'UE se sont beaucoup rapprochées».

Petros Mavromichalis va quitter son poste dans neuf mois. Il estime que mettre un accord sous toit dans le temps qui lui reste, «est faisable si nous commençons les négociations en mars, comme c'est prévu. Mais il va falloir faire preuve de volonté politique et de détermination.»

L'ambassadeur de l'UE dit avoir été surpris quand «le Conseil fédéral a quitté la table des négociations en mai 2021. Pour un pays qui cultive le compromis, ce n'était pas très suisse».

La visite en Suisse du vice-président de la Commission européenne Maros Sefcovic en mars dernier a été déterminante pour la reprise du dialogue, selon l'ambassadeur.

Petros Mavromichalis estime que la Suisse et l'UE se sont beaucoup rapprochées même s'il ne peut «pas dévoiler les détails». Mais «Attention! Nous n'avons pas encore de projet d'accord. Et de poursuivre: «Les entretiens exploratoires ont permis de clarifier les questions les plus délicates du point de vue de la Suisse, comme la protection des salaires, les droits des travailleurs ou les aides d'Etat».