Suisse-Italie Remous autour d'une taxe sur la santé pour frontaliers italiens

evpf, ats

31.1.2024 - 13:16

Les frontaliers italiens doivent désormais verser 3 à 6% de leur salaire net en faveur du personnel de santé transalpin (image d'illustration).
Les frontaliers italiens doivent désormais verser 3 à 6% de leur salaire net en faveur du personnel de santé transalpin (image d'illustration).
ATS

Les frontaliers italiens travaillant en Suisse doivent désormais s'acquitter d'un impôt sur la santé dans leur pays. Rome espère ainsi freiner l'exode de sa main-d'oeuvre. Sous la pression de l'industrie tessinoise, le Conseil fédéral se penche sur cette taxe.

Keystone-SDA, evpf, ats

Berne va «examiner de manière approfondie» la taxe sur la santé introduite en début d'année par l'Italie, indiquent les Départements fédéraux des finances (DFF) et des affaires étrangères (DFAE). Si ce texte devait être en contradiction avec les accords bilatéraux en vigueur entre les deux pays, l'ambassade suisse à Rome interviendrait auprès des ministères concernés, ajoutent-ils.

Le nouvel article fait partie de la loi de finances italienne 2024. Il prévoit que les travailleurs frontaliers versent entre 3 et 6% de leur salaire net au système de santé italien, afin de financer des bonus pour le personnel de santé italien et de limiter l'exode des régions frontalières de Lombardie et du Piémont vers la Suisse.