L'accord-cadre avec l'Union européenne, la protection des données ou encore le fisc suisse sont quelques-uns des thèmes qui occupent la presse dominicale. Voici les titres de ces informations non confirmées à Keystone-ATS:
Le Matin Dimanche/SonntagsZeitung: Pour 26% des Suisses, l'actuel projet d'accord-cadre avec l'Union européenne doit être rejeté une fois pour toutes. Telle est la conclusion d'un sondage représentatif mené par Tamedia en collaboration avec les politologues de l'entreprise LeeWas. L'étude publiée dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung révèle aussi que 20% se disent pour une signature rapide du document et 41% sont d'avis que Berne devrait renégocier certains points du traité avec Bruxelles. Pour 32% de ces derniers, c'est la protection salariale qui doit être améliorée. Fin mars, un sondage de l'institut gfs.bern mené sur mandat de la faîtière de la pharma, avait conclu que 60% des Helvètes soutenaient, plus ou moins fortement, l’accord-cadre, s'ils devaient voter à ce moment-là.
NZZ am Sonntag: Le préposé fédéral à la protection des données Adrian Lobsinger et son équipe sont submergés de travail. Entre le 1er avril 2018 et le 31 mars de cette année, ils ont reçu environ 3500 demandes de renseignements, plaintes et notifications, rapporte la NZZ am Sonntag. Selon lui, le règlement de base européen sur la protection des données, qui a renforcé la protection des données des citoyens, a également suscité des attentes à l'égard de son autorité. Des attentes «auxquelles nous ne pouvons guère répondre», regrette-t-il. La Suisse n'a elle pas encore modernisé sa loi en la matière qui remonte à 1992, lorsque Internet n'existait pas encore. Ce retard pose un autre problème à Adrian Lobsinger. «Les autorités nationales chargées de la protection des données sont désormais réunies au sein du Comité européen de la protection des données. Et celui-ci a formellement décidé que la Suisse ne pouvait pas avoir de statut de simple observateur», explique-t-il. Résultat, le préposé et son équipe se retrouvent coupés de certaines informations.
Le Matin Dimanche: Le contribuable a en moyenne une chance sur six de gagner contre le fisc devant le Tribunal fédéral, révèle Le Matin Dimanche dans son édition du jour citant une étude de l'Université de Zurich qui a analysé plus de mille arrêts du TF entre 2007 et 2016. Résultat: l’État obtient gain de cause dans 85,7% des recours, une entreprise (personne morale) dans 24,6% des cas et un particulier dans 12,1% seulement. Une moyenne confirmée au journal par un porte-parole du TF. A titre de comparaison, en Allemagne les chances de succès des contribuables contre le fisc s’élèvent à 42%.
Mais ce n'est pas tout, lorsque c’est le fisc suisse qui fait recours au TF, il gagne dans 50% des cas. Les deux chercheurs à l'origine de cette étude Grégoire Buntschu et Julia Krieg avancent plusieurs pistes pour expliquer cette différence. Le fisc choisirait notamment avec soin les cas où il ira en justice. Et selon les deux scientifiques, «l’Administration fédérale des contributions dispose d’un a priori favorable des juges du Tribunal», dont rares sont ceux qui disposent d’une véritable expertise fiscale. Une autre piste met en cause la question de l’indépendance de la justice face au pouvoir politique. En Suisse, les juges fédéraux sont membres d’un parti.
SonntagsBlick: Après les conclusions cette semaine d'une étude de l'Université de Genève sur la mauvaise qualité du sperme suisse, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a décidé de prendre le problème à bras-le-corps, indique-t-il au SonntagsBlick. La Confédération prévoit de mener une étude nationale sur la biosurveillance humaine. L'objectif sera de déterminer si et dans quelles mesures les produits chimiques avec lesquels la population est en contact quotidiennement ont des répercussions négatives sur le corps afin de limiter à terme ces substances si nécessaire, explique l'OFSP. Un projet pilote va démarrer à l'automne: 1000 personnes issues de Suisse alémanique et romande seront suivies médicalement pendant un an. Si cette phase est concluante, l'étude sera alors étendue à 100'000 participants.
Le Matin Dimanche: Deux élus suisses issus des rangs de l'UDC refusent de jouer la carte de la transparence expressément requise à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), affirme Le Matin Dimanche. L'organisation internationale regroupant 47 pays européens engagés à respecter les droits de l'homme, la démocratie et la primauté de droit demande depuis l'an dernier à ces membres de notamment déclarer leurs revenus, leurs mandats, leurs intérêts afin d'éviter tout scandale de corruption. 21% des membres de l'APCE qui siège à Strasbourg ne veulent pas jouer le jeu, dont deux Suisses, à savoir le conseiller aux États Hannes Germann (UDC/SH) et le conseiller national Thomas Müller (UDC/SG). Ce refus de coopérer les prive donc du droit d'occuper certains postes et de rédiger des rapports de commission. Les dix autres membres de la délégation helvétique se sont pliés au règlement.
SonntagsZeitung: Des entreprises chinoises ont engagé deux «agents» pour voler des «plans de construction d'équipements et des secrets de fabrication protégés par des brevets» à Besi Switzerland, une entreprise de haute technologie basée à Zoug. C'est le résultat d'une enquête menée par le bureau du Procureur général de la Confédération, affirme la SonntagsZeitung. Besi Suisse est une filiale du groupe technologique néerlandais Besi qui fabrique des machines pour le traitement des puces informatiques. Opérant depuis Singapour, les agents sont parvenus à corrompre un cadre de la filiale qui habitait en Suisse au moment des faits. Au moins 700 documents volés par le technicien sont parvenus en Chine. En échange, l'employé a reçu environ 35'000 francs. La combine démasquée, les deux agents se sont volatilisés. Et le ministère public a condamné le technicien à une amende de... 35'000 francs.
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