Revue de presseUn collaborateur sur huit du SRC victime de mobbing au travail
pame, ats
18.2.2024 - 08:47
Le diesel des tracteurs suisses, une enquête auprès du personnel du Service de renseignement de la Confédération Suisse et le grand projet «Aminona Resort» à Crans-Montana font les titres de la presse dominicale. Voici les principales informations:
pame, ats
18.02.2024, 08:47
ATS
Mobbing au SRC: le risque a augmenté
Selon une enquête auprès du personnel, un collaborateur sur huit du Service de renseignement de la Confédération (SRC) a été victime de mobbing au travail au cours des deux dernières années. Le risque au SRC a augmenté ces dernières années, a constaté l'autorité de surveillance du service de renseignement. La «NZZ am Sonntag» a eu accès à plus de 200 pages de documents internes. Il en ressort que les collaborateurs du SRC se méfient de leur direction et se plaignent d'une mauvaise culture en cas d'erreur et de processus de travail inefficaces. Le directeur du SRC, Christian Dussey, a qualifié les résultats de l'enquête de «préoccupants», rapporte le journal dans une note interne adressée au personnel.
Diesel subventionné: le rôle de Parmelin
Le diesel des tracteurs suisses est resté subventionné suite à une recommandation du conseiller fédéral Guy Parmelin. L'administration fédérale avait pour mission de supprimer les subventions et de les transformer «conformément à la politique climatique», rapporte la «NZZ am Sonntag» sur la base de documents internes. La réglementation est contraire aux prescriptions légales, selon un constat du Contrôle fédéral des finances en 2018. Selon le journal, Guy Parmelin a écrit à l'automne 2023 à l'ensemble du Conseil fédéral que la Suisse était tenue de mettre un terme aux subventions pour les carburants nuisibles au climat.
Un projet à Crans-Montana en péril
Les sanctions américaines ont mis en péril le grand projet «Aminona Resort» à Crans-Montana (VS). La famille russe Kogan, propriétaire de l'entreprise Aminona Luxury Resort and Village (ALRV), devrait mettre à disposition environ 500 millions de francs pour l'achèvement des travaux, rapporte la «SonntagsZeitung». Or la banque Uralsib, qui appartient à la famille, serait sous le coup de sanctions en raison de la guerre en Ukraine. Les sanctions n'ont pas d'impact sur le projet, a déclaré la directrice de l'ALRV Anna Pozdnyakova. Cependant, les institutions financières pourraient faire preuve de retenue et les banques devraient vérifier l'origine des fonds. Une traçabilité coûteuse pour les banques suisses.
Des pots-de-vin pour une centrale à charbon
Le groupe suisse d'électrotechnique ABB aurait induit en erreur les autorités dans une affaire de corruption. Apparemment, le groupe a délibérément dissimulé des documents et transmis de fausses informations, rapporte notamment la «SonntagsZeitung» sur la base de documents non publiés. ABB avait reconnu avoir versé des pots-de-vin lors de la construction d'une centrale à charbon en Afrique du Sud. Le groupe a affirmé qu'il coopérerait avec les autorités et qu'il paierait une amende de plus de 300 millions de dollars. ABB est parvenu à un accord avec les autorités sud-africaines, américaines et suisses, selon le journal alémanique.
Trois ans de prison pour un bijoutier voleur
La Cour d'appel vaudoise a condamné un bijoutier d'origine palestinienne à trois ans de prison. Il est accusé d'avoir volé un diamant rose à une multimillionnaire française résidant au bord du lac Léman et de l'avoir remplacé par un quartz, explique les deux journaux. Le jugement récemment publié en décembre a créé la surprise. La justice vaudoise avait d'abord acquitté le prévenu avant de le condamner à trois ans de prison. Il a fait recours contre le jugement.
Lutte contre les violences conjugales
Le canton de Genève se veut pionnier en Suisse romande en matière de lutte contre les violences conjugales. Il testera un nouveau système afin de surveiller les personnes ayant des antécédents, rapporte le journal romand. Il s’agit d’aller plus loin que les bracelets électroniques traditionnels en permettant de géolocaliser le porteur. Réunis au sein de la Conférence des directrices et directeurs des départements cantonaux de justice et police (CCDJP), les cantons avaient approuvé le principe à l’automne dernier.