Revue de presse L'UDC zurichoise contre une candidature d'Albert Rösti

clsi, ats

2.10.2022 - 09:15

La succession d'Ueli Maurer fait la une des titres dominicaux deux jours après l'annonce de sa démission. Il est aussi question de la hausse des coûts de la santé et de la pénurie d'énergie.

La succession d'Ueli Maurer fait la une des titres dominicaux deux jours après l'annonce de sa démission. Il est aussi question de la hausse des coûts de la santé et de la pénurie d'énergie.
La succession d'Ueli Maurer fait la une des titres dominicaux deux jours après l'annonce de sa démission. Il est aussi question de la hausse des coûts de la santé et de la pénurie d'énergie.
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Keystone-SDA, clsi, ats

Voici les principales informations à retenir ce dimanche 2 octobre 2022.

L'UDC zurichoise contre une candidature d'Albert Rösti

L'UDC zurichoise ne voit pas d'un bon oeil une éventuelle candidature au Conseil fédéral du Bernois Albert Rösti, régulièrement cité comme papable pour succéder à Ueli Maurer. Elle a déjà annoncé qu'elle ne céderait pas son siège au gouvernement sans se battre, indique la NZZ am Sonntag.

En tant que canton le plus peuplé et moteur économique du pays, Zurich a besoin d'une représentation au Conseil fédéral, déclare le président de la section cantonale Domenik Ledergerber. Au moins une ou un candidat zurichois sera présenté, précise-t-il. La ministre de la santé Natalie Rickli devrait être au premier plan.

Les aînés de plus en plus touchés par la pauvreté

Les aînés sont de plus en plus touchés par la pauvreté. Pas moins de 46'000 d'entre eux sont actuellement dans une situation de pauvreté extrême, indique une étude de Pro Senectute relayée par le SonntagsZeitung et Le Matin Dimanche. Et 295'000 personnes, soit un retraité sur cinq, sont pauvres ou menacées de pauvreté.

L'étude montre en outre des écarts conséquents entre les régions. Ainsi, les aînés tessinois sont les plus touchés avec un taux de près de 30% de retraités vivant dans la précarité, tandis qu'à Bâle on enregistre le taux le plus faible (6%). Les différences entre les situations économiques et les aides dans chaque canton mais aussi la tendance à moins demander de soutien dans les campagnes sont tant de pistes avancées pour expliquer ces écarts.

Le mazout risque de manquer

Le mazout, souvent présenté comme une alternative au gaz, risque aussi de manquer cet hiver. Le nombre de camions et de chauffeurs n'est pas suffisant, révèle la SonntagsZeitung. De nombreuses citernes risquent d'être vides à la fin de la saison, s'inquiète la Confédération. Les propriétaires qui n'ont pas ou peu rempli leur citerne en raison des prix élevés l'année dernière pourraient se retrouver à sec d'ici février-mars 2023.

En cas de besoin généralisé de mazout, les fournisseurs n'auraient pas assez de capacité, commente Rolf Hartl, président de Carbura, l'organisation de stockage obligatoire de la branche des huiles minérales en Suisse. Mais il s'agirait d'un cas absolument extrême, selon lui.

Indemnisé si le chauffage est limité à 19 degrés?

Les locataires devraient être indemnisés si le chauffage de leur logement devait être limité à 19 degrés comme l'envisage le Conseil fédéral. Selon le Tribunal fédéral, un appartement devrait être chauffé à au moins 20 ou 21 degrés, sans quoi les locataires devraient être indemnisés, écrit le journal alémanique SonntagsZeitung.

Les défenseurs des propriétaires craignent sinon que de nombreux locataires ne saisissent les tribunaux tandis que les représentants des locataires dénoncent une limite de température trop basse, surtout pour les personnes âgées et les malades.

L'achat de médicaments à l'étranger remboursé?

Le vice-président du PLR suisse Philippe Nantermod souhaite que les Suisses habitant près d'une frontière puissent acheter leurs médicaments à l'étranger, où ils coûtent moins cher. Ces frais seraient remboursés par l'assurance-maladie suisse. Les gens se rendraient ainsi compte que les prix sont trop élevés, précise le Valaisan.

«La santé n'est pas une marchandise», rétorque la députée Brigitte Crottaz (PS/VD), qui dénonce un système qui se ferait au détriment des Français. Les assureurs eux accueillent favorablement ce projet pilote. Les patients pourraient ainsi acheter des génériques deux fois moins chers et consulter à meilleur coût, réagit Christophe Kaempf, porte-parole de SantéSuisse.