Revue de presseGreenwashing reproché à la Fifa, espionnage chinois et «culture toxique» à la Croix-Rouge suisse
clsi, ats
25.12.2022 - 09:40
Les bisbilles au sein de la Croix-Rouge suisse, l'espionnage chinois dans les hautes écoles suisses et le greenwashing reproché à la Fifa font les titres de la presse dominicale. Voici les principales informations, non confirmées à Keystone-ATS:
clsi, ats
25.12.2022, 09:40
ATS
Crainte d'un espionnage des connaissances par la Chine
Soupçonnant un espionnage des connaissances, les hautes écoles suisses s'arment contre cette pratique en réduisant leur collaboration avec les chercheurs chinois, indique le journal alémanique NZZ am Sonntag. «Une demande de la Chine est aujourd'hui considérée très différemment qu'il y a cinq ans», explique Anders Hagström, responsable des affaires internationales à l'EPFZ. Et ce notamment parce que les Etats-Unis et l'UE ont renforcé leurs sanctions contre la Chine. Pour éviter toutes conséquences néfastes, les hautes écoles suisses ont renforcé leur collaboration avec le service de renseignement de la Confédération (SRC). Le Fonds national suisse a de son côté déjà interrompu les programmes de promotion de la recherche avec la Chine.
Greenwashing reproché à la Fifa
La Commission suisse pour la loyauté a ouvert une procédure contre la Fifa pour «écoblanchiment climatique». Elle donne ainsi suite à la plainte déposée par l'Alliance Climatique Suisse le mois dernier. «Nous pouvons confirmer qu'une procédure en ce sens est en cours chez nous», a déclaré le secrétaire juridique de la commission Reto Inglin au SonntagsBlick. Dans sa plainte, l'Alliance Climatique Suisse remet en cause la publicité de la fédération au sujet de la neutralité climatique de la Coupe du monde de football au Qatar. Des plaintes similaires ont été déposées à l'étranger.
«Culture de direction toxique» à la Croix-Rouge suisse
Le directeur déchu de la Croix-Rouge suisse (CRS) Markus Mader s'est senti harcelé par la présidente de la CRS Barbara Schmid-Federer. Il avait écrit par mail à cette dernière un mois déjà avant sa destitution pour lui demander de ne plus «formuler de critiques générales sans être concret», rapporte le journal alémanique NZZ am Sonntag, qui s'est procuré des documents internes.
Il avait en outre demandé un entretien ouvert que Mme Schmid-Federer a refusé. Un autre cadre a signalé à un service d'information interne la «culture de direction toxique» au sein de l'organisation. La présidente a affirmé au journal qu'elle n'a en aucun cas mobbé M. Mader et a jusqu'au bout cherché une solution à l'amiable. Lors de son entrée en fonction, elle a pris en charge un conflit qui couvait depuis longtemps et qui lui est maintenant imputé. La commission de contrôle de gestion interne a lancé une enquête sur les événements et les raisons de la destitution de M. Mader.
Le renvoi de migrants vers l'Italie impossible
La Suisse ne peut pas renvoyer 184 migrants vers l'Italie, le nouveau gouvernement d'extrême droite ayant décidé de ne plus accueillir les réfugiés comme convenu dans le règlement de Dublin. La décision de Rome est intervenue «à un moment défavorable pour les cantons car la situation de l'hébergement en Suisse est tendue», déclare à la NZZ am Sonntag Florian Düblin, secrétaire général de la Conférence des directeurs cantonaux de justice et police. Personne ne sait encore quand l'Italie remplira à nouveau son devoir. Le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) échange actuellement avec d'autres Etats membres de l'UE et la Commission européenne, a-t-il ajouté.
Les Suisses dépensent plus pour leurs vacances
Les Suisses dépensent plus qu'avant la pandémie pour leurs vacances. Ils réservent des hôtels plus chers et y restent plus longtemps, indique l'hebdomadaire alémanique SonntagsZeitung, qui a sondé plusieurs grands voyagistes. Les touristes suisses préfèrent désormais faire moins de voyages par année mais plus longs. «On assiste ici à un lent changement de mentalité», commente le patron de l'agence Globetrotter André Lüthi. Les destinations luxueuses, comme les Maldives, sont également plus appréciées. Le groupe TUI estime que les dépenses de vacances ont augmenté en moyenne de 10 à 20% par rapport à la période d'avant la pandémie.