Revue de presse Guy Parmelin est contre l'augmentation du prix du lait

clsi, ats

3.3.2024 - 09:05

L'affiliation de l'ancien député MCG Carlos Medeiros à un parti d'extrême droite portugais, le veto de Guy Parmelin à l'augmentation du prix du lait de 3 centimes et la non-candidature de la directrice de Ringier Suisse, Ladina Heimgartner, à la direction de la SSR font les titres de la presse dominicale. Voici les principales informations, non confirmées à Keystone-ATS:

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3.3.2024 - 09:05

3 centimes, c'est trop

L'augmentation du prix indicatif du lait de 3 centimes par litre à partir de juillet demandée vendredi par l'interprofession du lait (IP Lait) n'est pas possible légalement, selon le ministre de l'économie Guy Parmelin. C'est au Parlement de trancher sur cette augmentation qui coûterait 50 à 60 millions de francs en plus au contribuable, dit-il dans le SonntagsBlick. Le député Raphaël Mahaim (Vert-e-s/VD) vient de son côté de déposer une initiative parlementaire pour que le Conseil fédéral édicte un prix plancher si les producteurs et acheteurs n'ont pas pu se mettre d'accord sur les prix indicatifs, écrit Le Matin Dimanche. Guy Parmelin dit craindre que le prix plancher ne devienne dans ce cas le prix de référence.

Pas de poste à la SSR pour la directrice de Ringier Suisse

La directrice de Ringier Suisse, Ladina Heimgartner, ne veut pas devenir directrice de la SSR. Cette décision a été prise après une sérieuse réflexion sur une éventuelle candidature, déclare-t-elle dans la SonntagsZeitung. La Grisonne de 44 ans était directrice générale adjointe de la SSR et directrice de la Radiotelevisiun Svizra Rumantscha (RTR) avant de rejoindre Ringier. Ladina Heimgartner gagnerait plus que le chef sortant de la SSR, Gilles Marchand, dont le salaire s'élève à environ 514'000 francs, selon le journal. Le salaire n'a pas été décisif dans la décision, indique-t-elle toutefois. Le délai de candidature officiel pour la direction de la SSR court jusqu'à mardi.

Carlos Medeiros du MCG se lance au Portugal

L'ancien député MCG, Carlos Medeiros, se lance avec un parti d'extrême droite – ou de «droite populiste» comme il le qualifie lui-même – au Portugal. Le politicien d'origine portugaise est candidat au parlement de Lisbonne sous les couleurs du parti Chega, indique Le Matin Dimanche. Cette formation a vite créé la polémique depuis sa création en 2019. Elle s'oppose notamment au mouvement LGBT et remet en question le droit à l'avortement. Le parti avait ainsi adopté, puis retiré, une motion demandant la stérilisation des femmes ayant avorté pour les empêcher de recommencer. Carlos Medeiros, qui a quitté le Grand Conseil genevois en 2018, refuse le qualificatif d'extrême droite pour décrire son nouveau parti.

Ressortissant helvético-russe dans le viseur du FBI

Le FBI porte plainte contre un ressortissant helvético-russe qui aurait aidé l'investisseur Viktor Vekselberg à contourner les sanctions américaines. L'homme visé par la plainte aurait vécu dans la commune zurichoise de Herrliberg avant de disparaître des radars, indique le SonntagsBlick. Il aurait démissionné d'une société immobilière zurichoise immédiatement après la publication du mandat d'arrêt par le FBI. Le ressortissant helvético-russe a fait savoir par le biais de cette entreprise qu'il rejetait catégoriquement toutes les accusations. La justice suisse ne s'est pas encore penchée sur l'affaire.

Désinformation provenant de l'étranger intouchable

Le Service de renseignement de la Confédération (SRC) a les mains liées en cas de campagne de désinformation en provenance de Russie. Le SRC n'a généralement pas le droit d'enquêter sur des indices concernant l'influence d'acteurs étrangers en Suisse, indique une porte-parole à la NZZ am Sonntag. De plus en plus de voix s'élèvent dans le monde politique pour que la Confédération joue un rôle plus actif contre la désinformation, selon le journal. Mais une réglementation ne peut pas endiguer la liberté d'expression, selon Stephanie Volz de l'Université de Zurich.

Conseil d'administration de Swisslos plus rentable que le conseil d'Etat

Les membres du conseil d'administration (CA) de Swisslos, la société de loterie alémanique et tessinoise, touchent un salaire élevé. En 2022, la rémunération brute des sept membres du CS se monte à 2,11 millions de francs, soit 301'429 francs en moyenne, indique un porte-parole au Matin dimanche et à la SonntagsZeitung. Siéger au CS de Swisslos rapporte ainsi plus que d'être conseiller d'Etat dans de nombreux cantons. Le canton le plus généreux envers ses membres de leur gouvernement est Genève avec une rémunération de 355'000 francs.

Plaintes sur la reprise de Credit Suisse rejetées

Le Tribunal administratif fédéral a refusé d'examiner le recours de plusieurs plaignants dans le cadre de la reprise de Credit Suisse pour des raisons de forme. Dans le cas d'un plaignant, le tribunal a rejeté la plainte en raison de cinq francs de frais judiciaires dus, selon la SonntagsZeitung. Le plaignant voulait s'opposer à la radiation d'obligations d'une valeur de 16 milliards de francs. La cour a fixé des délais stricts, au-delà desquels les plaintes ne sont plus possibles. Il a toutefois accordé un délai supplémentaire à UBS pour y répondre. Plusieurs cabinets d'avocats contactés n'auraient pas encore reçu de réponse.

Pirates informatiques mal gérés

Un rapport d'audit interne critique la réaction insuffisante aux attaques de pirates informatiques et le manque de coordination interne au sein du Département de la défense. Les rapports sur les incidents liés à la sécurité ne sont parfois pas traités pendant des semaines, indique le SonntagsBlick. Et ce, bien qu'une réaction immédiate soit recommandée. Le nombre de cyberattaques a presque doublé au cours des dernières années, selon le rapport.

Moins de fermes, mais plus de tracteurs

Malgré un nombre de fermes en baisse, celui des tracteurs augmente en Suisse. En 2023, plus de 147'000 tracteurs étaient immatriculés dans tout le pays, indique la NZZ am Sonntag, se basant sur une statistique de la Confédération. D'un point de vue purement mathématique, cela représente plus de trois tracteurs par exploitation. Le nombre de grands tracteurs a en outre augmenté. Il y aurait aujourd'hui 7712 véhicules de ce type, contre 23 en 1990. Ce sont justement les petites exploitations ayant trop investi dans des machines par le passé qui subissent un endettement important, selon un rapport du Conseil fédéral publié vendredi.

clsi, ats