Revue de pressePlus de Depardieu à la RTS, prix de l'électricité au plus bas depuis février 2022
bas, ats
31.12.2023 - 08:53
La succession à la présidence des Vert-e-s, mais aussi le niveau d'enneigement dans les Alpes suisses en 2038 et les tarifs des forfaits de ski dans les stations suisses font les titres de la presse dominicale. Voici les principales informations:
bas, ats
31.12.2023, 08:53
31.12.2023, 12:00
ATS
Qui succèdera à Balthasar Glättli?
La cheffe du groupe des Vert-e-s aux chambres fédérales, Aline Trede, dit dans le SonntagsBlick réfléchir à une candidature pour succéder à Balthasar Glättli à la présidence du parti. Le conseiller national zurichois ne briguera pas un nouveau mandat le 6 avril prochain. Depuis des semaines, la conseillère nationale bernoise reçoit des messages et des appels téléphoniques la poussant à se lancer, explique-t-elle.«Je ressens un certain engagement vis-à-vis de mon parti».
Outre Mme Trede, d'autres noms sont évoqués dans le journal. L'ancienne conseillère aux Etats Lisa Mazzone (Vert-e-s/GE) n'exclut pas un retour en politique. Le candidat malheureux des Vert-e-s au Conseil fédéral, le conseiller national fribourgeois Gerhard Andrey, songe également à une candidature.
Organiser des JO en 2038: «Un coup de poker»
Alors que la Suisse a été désignée comme partenaire privilégié du CIO pour organiser des jeux Olympiques (JO) d'hiver en 2038, les perspectives d'enneigement à cette date restent «tout à fait bonnes» dans les régions alpines, malgré le réchauffement climatique, remarque dans Le Matin Dimanche le nivologue Robert Bolognesi. En février, mois habituellement dédié aux JO, «le manteau est bien constitué, souvent avec l'ajout de neige artificielle», explique-t-il. L'altitude des sites choisis pour les épreuves de ski alpin, de snowboard ou de ski nordique sera néanmoins très importante, ajoute-t-il.
«La situation est critique en dessous de 2000 m d'altitude aujourd'hui; elle le sera donc jusqu'à 2200 m dans quinze ans», précise Martine Rebetez, professeure à l'université de Neuchâtel et à l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage. Mais, selon elle, organiser des JO en 2038 n'est pas sans risque du point de vue de l'enneigement: «c'est un coup de poker».
Forfaits de ski: Zermatt et Belalp innovent
Alors que la plupart des domaines skiables en Suisse appliquent un modèle de prix dynamique des forfaits de ski, avec des tarifs pouvant fluctuer chaque semaine ou chaque jour, il existe désormais des stations de ski qui modifient les prix à des intervalles plus courts, indique la SonntagsZeitung. C'est le cas de Zermatt (VS), où les tarifs peuvent fluctuer plusieurs fois par jour. Le domaine skiable de Belalp, dans le Haut-Valais, pratique la même politique des prix. Dans ces cas, il vaut mieux acheter le forfait de ski le jour même, relève le journal, qui constate que les prix des forfaits réservés à l'avance ne baissent jamais, contrairement à ceux des compagnies aériennes, qui proposent des offres plus attractives lorsque le taux de remplissage des avions est faible.
Prix de l'électricité au plus bas depuis février 2022
Les prix de l'électricité actuellement négociés sur les marchés sont au plus bas depuis le début de l'invasion russe en Ukraine en février 2022, déclare dans la SonntagsZeitung Andreas Möckel, expert auprès de l'ElCom, l'autorité fédérale indépendante de régulation dans le domaine de l'électricité. Les ménages suisses devront cependant payer dès janvier en moyenne 20% de plus pour leur consommation d'électricité, rappelle le journal. Les entreprises électriques avaient déjà augmenté leur tarif au début 2023.
Plus de films avec Depardieu à la RTS
Suite à l'éclatement de l'affaire Depardieu, la radio-télévision publique suisse RTS a décidé de suspendre la diffusion de films dans lesquels la vedette française du cinéma tient le haut de l'affiche, indique Le Matin Dimanche. Visé par trois plaintes pour agression sexuelle ou viol, qu'il conteste, Gérard Depardieu, 75 ans, est tombé de son piédestal après la diffusion d'images, où il multiplie les propos misogynes et à caractère sexuel. «Lorsque nous sentons que le public peut se sentir majoritairement heurté par une œuvre ou une personnalité jusque-là acceptée, nous la retirons ponctuellement de notre programmation», indique dans le journal le chef de la programmation TV à la RTS, Luc Guillet. Il s'agit d'un «choix pragmatique, que nous réexaminerons en fonction de l'évolution de la situation».