Revue de pressePlus de 80 espions russes en Suisse, premiers décès liés au crack à Genève
bas, ats
8.10.2023 - 08:54
L'élection d'un successeur à Alain Berset au Conseil fédéral, mais aussi les espions russes en Suisse et les premiers décès liés au crack dans le canton de Genève font les titres de la presse dominicale. Voici les principales informations:
bas, ats
08.10.2023, 08:54
ATS
Changement de règles au PS
Le parti socialiste a changé ses règles pour la succession d'Alain Berset au Conseil fédéral, rapporte Le Matin Dimanche. Les membres du groupe socialiste aux Chambres fédérales, chargés de départager les candidats, n'auront plus droit à deux voix, mais à une seule. «L'idée est de se calquer sur le modèle appliqué pour l'élection au Conseil fédéral par l'Assemblée fédérale», indique dans le journal Samuel Bendahan, coprésident du groupe socialiste. Ce dernier se réunira les 24 et 25 novembre pour déterminer la taille du ticket et les candidats, ajoute M. Bendahan. Cinq personnes sont pour l'instant sur les rangs: le sénateur zurichois Daniel Jositsch, le conseiller national bernois Matthias Aebischer, le conseiller d'Etat bâlois Beat Jans, le conseiller national grison Jon Pult et le conseiller national vaudois Roger Nordmann. L'élection aura lieu le 13 décembre.
Karin Keller-Sutter devra s'expliquer
La ministre des finances Karin Keller-Sutter doit se présenter le 11 octobre devant la commission d'enquête parlementaire (CEP) mise en place par les Chambres fédérales après le rachat de Credit Suisse par UBS, indique le SonntagsBlick. La conseillère fédérale PLR saint-galloise devra répondre aux questions des parlementaires sur les circonstances de la débâcle, du sauvetage et de la vente de Credit Suisse à sa rivale helvétique. La CEP s'est jusqu'à présent surtout occupée de travaux préparatoires d'ordre organisationnel et conceptuel. Son rapport final n'est pas attendu avant l'été 2024.
Plus de 80 agents russes en Suisse
Un cinquième de tous les officiers des services de renseignements russes engagés en Europe sont stationnés en Suisse, affirme la NZZ am Sonntag, qui cite le Service de renseignement de la Confédération (SRC). Selon un haut fonctionnaire du SRC qui s'est exprimé devant la commission de politique extérieure (CPE) du Conseil national, il s'agit de plus de 80 agents. Alors que des partis appellent à expulser systématiquement les espions russes, le Département des affaires étrangères (DFAE) défend la retenue. «Le Conseil fédéral n'impose pas de sanctions sous forme d'expulsions de diplomates». Il existe cependant des interdictions d'entrée à l'encontre de diplomates russes qui ont été expulsés d'autres Etats, ajoute-t-il. Depuis le début de la guerre, 270 interdictions de ce type ont été prononcées. Les pays européens ont toutefois procédé à 600 expulsions.
Les autocollants «Stop publicité» ignorés
La Poste continue de distribuer les publicités électorales dans les boîtes aux lettres munies d'un autocollant «Stop publicité», pour des raisons financières, affirme la SonntagsZeitung. Le montant encaissé par le géant jaune est trois fois plus élevé dans ces cas-là, assure le journal. La Poste, qui distribue actuellement des tonnes de propagande électorale en Suisse, invoque des raisons démocratiques pour justifier le non-respect de l'autocollant.
Premiers décès au crack à Genève
Le canton de Genève enregistre ses premiers décès liés au crack, avertit Le Matin Dimanche. «Il s'agit plutôt de gens qui ont plusieurs années, voire décennies, de consommation diverse [...] c'est la goutte de trop», explique dans le journal Thomas Herquel, le directeur de Première Ligne, une association de prévention des risques liés aux drogues. Il est difficile de donner des chiffres précis, car les consommateurs de crack «vont mourir de crises cardiaques ou autres et pas de la consommation directement», ajoute-t-il. Dès qu'ils se mettent au crack, ils perdent entre 15 et 20 kg en quinze jours, note-t-il. «Et nous parlons de gens qui pesaient au plus 70 kg, pas 100».
Les châtiments corporels toujours en vigueur
Si les accusations de violences physiques et psychiques commises sur des élèves de l'école Domino Servite à Kaltbrunn (SG) remontent à plusieurs années, le groupe évangélique à l'origine de l'école utilise toujours les châtiments corporels en Roumanie, relate la SonntagsZeitung. La communauté y a rassemblé des familles suisses dans l'ouest du pays et y gère une école, également appelée Domino Servite. Celle-ci est dirigée par le prédicateur Hans Koller, qui était déjà à la tête de la communauté de Kaltbrunn et qui était en relation avec l'ancien chocolatier Jürg Läderach.