AsileSituation toujours tendue autour du Centre fédéral de Perreux
lp, ats
15.2.2023 - 09:14
La situation reste tendue autour du Centre fédéral pour requérants d'asile de Perreux à Boudry, en raison d'incivilités et de délits. Le Conseil d'Etat neuchâtelois dit vouloir ramener les effectifs, qui ont atteint 1000 réfugiés récemment, à leur quota fixé à 480.
lp, ats
15.02.2023, 09:14
15.02.2023, 09:18
ATS
A la question de savoir si le centre restera à Boudry, la conseillère d'Etat Florence Nater répond que c'est la Confédération qui répartit les requérants à travers les différents centres de Suisse. «Donc ça reste à voir», a indiqué la ministre de la cohésion sociale dans une interview parue mercredi dans Arcinfo.
«Mais quoi qu’il en soit, nous voulons revenir aux capacités initialement prévues de 480 personnes et non plus du double», ajoute la ministre. «Le climat actuel est inacceptable pour les habitants», reconnaît-elle. Selon elle, il faut que la Confédération reprenne la question de lieux supplémentaires de réserve.
Améliorations recherchées
«Et nous sommes régulièrement en contact avec le Secrétariat d'Etat aux migrations et la commune pour améliorer les mesures d’accompagnement et de sécurité permettant de revenir à une situation acceptable», explique Florence Nater. La police neuchâteloise relève elle une hausse des infractions, sans plus de précisions.
Le constat de mécontentement au sein de la population de Boudry, une commune qui compte 6255 habitants, est ressorti il y a quelques jours d'un rapport d'information du Conseil communal sur la situation aux abords du site géré par la Confédération, mais dont les bâtiments et les terrains sont la propriété du canton.
Difficultés persistantes
L'exécutif communal s'y dit conscient que l'augmentation des effectifs des résidents du Centre fédéral pour requérants d'asile (CFA) et du centre cantonal de premier accueil «a nécessairement et continuera d'exercer une influence sur le nombre d'incivilités et de délits causés sur le territoire communal».
«Malheureusement, les activités d'occupation et d'encadrement n'ont pas permis de faire diminuer les incivilités commises tant dans les transports publics qu'aux véhicules et aux maisons situés entre l'arrêt du tram et le CFA», écrit le Conseil communal dans son rapport daté du mois de janvier.