Dédommagement Hausse des suppressions de trains: les CFF devraient rembourser les clients

gusi

16.8.2019

À l’avenir, les CFF devront rembourser un quart du prix du billet en cas de retards.
À l’avenir, les CFF devront rembourser un quart du prix du billet en cas de retards.
Keystone

Avec la multiplication des retards et suppressions de trains, les passagers des CFF voient rouge. Pour le Conseil fédéral, l’entreprise devra désormais en assumer les conséquences.

Une nouvelle règle d’indemnisation devrait bientôt apaiser la frustration des usagers du train. Comme l’a rapporté SRF News, à l’avenir, les passagers devraient se voir rembourser au moins un quart du prix du billet lorsqu’ils arrivent en retard à destination. C’est l'idée du Conseil fédéral.

Celle-ci repose sur un calcul effectué pour la première fois par l’organisation de TP ch-direct. D’après celui-ci, les frais supplémentaires occasionnés pour l’entreprise de transport s’élèvent à plusieurs millions de francs chaque année.

Au départ, le Conseil fédéral tablait sur un montant maximal d’un demi-million de francs. Dans un premier temps, aucune indemnisation n’était prévue pour les titulaires d’un abonnement général.

Une bureaucratie inutile?

Il est certain que cette nouvelle règle d’indemnisation occasionnera une charge supplémentaire pour l’entreprise de transport. Les CFF le disent d’ailleurs eux-mêmes: «La charge augmentera autant pour le client que pour les CFF comparé à la solution de conciliation actuelle des "chèques Sorry".» En effet, aujourd’hui déjà, l’entreprise distribue des bons de réduction directement dans les trains en cas de retard.

Avec ce nouveau règlement cependant, les passagers devront d’abord soumettre une demande d‘indemnisation. Le processus et la méthode de soumission de ces demandes sont actuellement en cours de clarification.

Le principal objectif de cette initiative, c’est que les passagers n’aient pas à faire les frais de ces retards au bout du compte, explique l’Office fédéral des transports en tant qu’autorité de surveillance compétente. Il appartient désormais à l’entreprise de formuler cette directive de la façon la plus simple possible, afin d’éviter les formalités superflues.

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