Demande de soutienSvetlana Tikhanovskaïa rencontre des parlementaires fédéraux
cz, ats
9.3.2021 - 16:42
De passage en Suisse, l'opposante bélarusse Svetlana Tikhanovskaïa a rencontré mardi le président du Conseil national Andreas Aebi et une délégation parlementaire à Berne. Ces derniers lui ont apporté leur soutien continu dans son combat pour des élections libres.
cz, ats
09.03.2021, 16:42
09.03.2021, 17:55
ATS
Dans un tweet, publié mardi sur le compte du Parlement, ils ont également appelé les autorités bélarusses à libérer les personnes «détenues arbitrairement». Ils ont également exprimé leurs «graves préoccupations» concernant le cas de Natallia Hersche, double nationale suisse-bélarusse actuellement détenue dans une colonie de femmes à environ quatre heures de Minsk, capitale bélarusse.
Après la rencontre, Svetlana Tikhanovskaïa s'est également exprimée sur son compte Twitter. «J'appelle la Suisse à imposer des sanctions ciblées» au Bélarus, a-t-elle écrit. Outre l'emprisonnement de Natallia Hersche, elle a précisé que la thématique des avoirs du régime bélarusse avait également été abordée, tout comme celle d'une «enquête pour blanchiment d'argent».
Les Verts demandent un gel des avoirs
Svetlana Tikhanovskaïa a également rencontré Les Verts suisses mardi, selon un communiqué du parti. Les écologistes rejoignent l'opposante: «Les avoirs en Suisse des dignitaires du Bélarus doivent (...) être bloqués».
Le parti se félicite par ailleurs du soutien accordé par la Suisse à Natallia Hersche. Mais, pour Les Verts, «la Suisse devrait s'engager pour la libération des personnes détenues qui défendent les droits humains et pour encourager la transition démocratique».
En outre, Les Verts «regrettent que le Conseil fédéral n'ait pas cherché» à s'entretenir avec la candidate aux élections d'août 2020, comme l'ont déjà fait des ministres et chefs de gouvernement de différents pays européens.
Appel à de nouvelles élections
Pour mémoire, Svetlana Tikhanovskaïa s'est rendue lundi au siège des Nations unies (ONU) à Genève: elle a alors souhaité que la Suisse s'engage pour une médiation avec le président en place Alexandre Loukachenko. Elle a également appelé à de nouvelles élections en septembre et encouragé l'ONU à valider une investigation pour «crimes contre l'humanité».
En outre, l'opposante a appelé la Suisse à geler les éventuels comptes bancaires d'Alexandre Loukachenko et de ses alliés et à enquêter sur les investissements bélarusses. Pour elle, le régime doit être «isolé financièrement» et les fonds restitués «au peuple bélarusse».