Ecole genevoise Tensions entre le syndicat des enseignants et la cheffe du DIP

tb, ats

24.5.2024 - 16:28

A Genève, la tension monte entre le syndicat des enseignants du primaire et la cheffe du Département de l'instruction publique (DIP), Anne Hiltpold. La Société pédagogique genevoise (SPG) lui a transmis une lettre ouverte munie de plus de 1200 signatures du corps enseignant qui lui reproche de ne pas soutenir ses collaborateurs.

A Genève, Anne Hiltpold, cheffe du département de l'instruction publique (DIP), est la cible de critiques de la part du syndicat des enseignants du primaire, qui les a listées dans une lettre ouverte signée par plus de 1200 personnes (archives).
A Genève, Anne Hiltpold, cheffe du département de l'instruction publique (DIP), est la cible de critiques de la part du syndicat des enseignants du primaire, qui les a listées dans une lettre ouverte signée par plus de 1200 personnes (archives).
ATS

tb, ats

Dans un communiqué diffusé vendredi, la SPG critique aussi le fait qu'elle «étaie régulièrement ses positions en se basant sur son opinion personnelle et non des faits scientifiques et pédagogiques». Le courrier de trois pages, qui reste ouvert aux signatures, a été transmis par courriel à la conseillère d'Etat.

Interrogée par la RTS, qui a révélé jeudi le contenu de cette lettre, Anne Hiltpold a évoqué une démarche «curieuse», car elle rencontre régulièrement les représentants des syndicats. «Soit on discute et on est dans une forme de partenariat social, soit on fait des choses dans le dos, comme avec cette lettre», a-t-elle déclaré.

Le syndicat des enseignants du primaire déplore le manque de soutien de la magistrate de tutelle envers les enseignants lorsqu'ils sont la cible d'attaques politiques. Les déclarations du député UDC Charles Poncet sur Léman Bleu, qui a traité le DIP de «fabrique de crétins», ont particulièrement mal passé.

Anne Hiltpold a précisé sur la RTS qu'elle n'était pas présente quand ces propos auxquels elle n'adhère pas du tout ont été tenus. «On ne peut pas être responsable de tous les propos qui sont tenus par tous les députés, toute la population. Il y a des gens qui sont très véhéments, très vindicatifs sur les réseaux sociaux, sur les commentaires dans les journaux en ligne», a-t-elle souligné.