C'est à Lausanne que l'affluence a notamment été la plus élevée avec 800 personnes mobilisées, surtout des jeunes.
Les jeunes manifestants proclimats ont souvent exprimé leur ras-le-bol de ne pas être pris assez au sérieux, comme ici dans les rues de Lausanne.
A Bâle, ils étaient environ 500 personnes à manifester, masquées comme partout ailleurs en Suisse.
Un des bons résumés de l'état d'esprit des manifestants à travers le pays: «ça suffit».
C'est à Zurich que l'affluence a été la plus élevée vendredi lors des manifestations de la Grève du climat dans 18 villes de Suisse, avec un peu plus d'un millier de personnes.
Timide reprise pour les proclimats en Suisse
C'est à Lausanne que l'affluence a notamment été la plus élevée avec 800 personnes mobilisées, surtout des jeunes.
Les jeunes manifestants proclimats ont souvent exprimé leur ras-le-bol de ne pas être pris assez au sérieux, comme ici dans les rues de Lausanne.
A Bâle, ils étaient environ 500 personnes à manifester, masquées comme partout ailleurs en Suisse.
Un des bons résumés de l'état d'esprit des manifestants à travers le pays: «ça suffit».
C'est à Zurich que l'affluence a été la plus élevée vendredi lors des manifestations de la Grève du climat dans 18 villes de Suisse, avec un peu plus d'un millier de personnes.
Pour la première fois depuis le début de la pandémie du Covid-19, le mouvement de la Grève du climat est redescendu vendredi dans les rues de Suisse. Des rassemblements ont eu lieu dans 18 villes, réunissant au total quelques milliers de personnes, surtout des jeunes.
Des cortèges ont défilé, principalement l'après-midi, à Berne, Fribourg, Zurich, Uster, Davos, Lucerne, Lausanne, Saint-Gall, Interlaken, Genève, Neuchâtel, Delémont, Schaffhouse, Altdorf, Bâle, Olten, Bienne ou encore à Winterthour.
Les gens ont «un intérêt direct à avoir un avenir sur une planète habitable», ont déclaré les organisateurs. Le mouvement se sent abandonné par les politiques, pas entendu ni assez écouté. «Nous avons été insultés et ridiculisés par la droite, utilisés et trompés par les partis de gauche», ont-ils déploré.
Les différents mouvements climatiques tels que Collective Climate Justice, Extinction Rebellion, la Grève du climat et le Collectif BreakFree ont travaillé ensemble pour la première fois.
Mobilisations pacifiques
Vendredi dans les rues helvétiques, les rassemblements se sont déroulés de manière pacifique. Ils n'ont que peu souvent dépassé les 500 personnes, n'atteignant ainsi sans doute de loin pas les 10'000 personnes au total dans tout le pays, selon Keystone-ATS.
C'est à Zurich que l'affluence a été la plus élevée, avec un peu plus d'un millier de personnes manifestant dans les rues en fin d'après-midi. Elles ont réclamé une baisse des émissions de CO2 et davantage de mesures pour protéger le climat.
Lausanne, souvent surnommée la «capitale du climat», a mobilisé 800 personnes, surtout des jeunes. Elles ont défilé dans la bonne humeur pendant environ une heure de la gare au centre-ville, direction l'habituelle place de la Riponne, sur un trajet balisé et escorté par la police. Celle-ci n'a signalé aucun incident.
Sur les banderoles et pancartes, on pouvait lire des slogans tels: «Je ne veux pas aller sur Mars», «Croissance infinie dans un monde fini», «Penser le changement pas changer le pansement» ou encore «Elu-e-s Bougez-vous le Q...i!«. Dans le cortège relativement compact, pratiquement tous les participants portaient un masque, rendu obligatoire par les organisateurs, comme partout en Suisse.
Environ 600 personnes à Genève
A Genève, environ 600 personnes ont défilé en fin d'après-midi pour demander des actions concrètes contre les dérèglements climatiques. Beaucoup de jeunes ont pris part au cortège, qui avait une touche très féminine. La banderole de tête annonçait la couleur, demandant de court-circuiter le système, pour favoriser une alimentation locale.
Les manifestants se sont mis en marche près de la gare de Cornavin. Le cortège a traversé le pont du Mont-Blanc, complètement interdit à la circulation pour l'occasion, avant d'embouquer les rues commerçantes. Les «grévistes» ont achevé leur parcours sur la plaine de Plainpalais.
A Fribourg, ce sont quelque 150 personnes, masquées aussi, qui se sont réunies sur l'emblématique place Georges-Python. Les organisateurs ont notamment présenté leurs revendications cantonales. Le mouvement Grève du climat Fribourg avait sinon concocté un programme comprenant musique, ateliers, repas et prestations artistiques.
A Bâle, ils étaient environ 500 personnes à manifester, là aussi masquées. Les jeunes participants ont défilé dans le calme en début d'après-midi. Ils se sont en outre prononcés contre la construction d'un nouveau bassin portuaire dans la cité rhénane, destiné au Terminal trimodal.
A Berne, environ 600 personnes sont descendues dans les rues pour soutenir un avenir durable et respectueux du climat. Les organisateurs tablaient toutefois sur un nombre de participants plus élevé par la suite.
Désobéissance civile à Berne
Après les manifestations de vendredi, d'autres actions de désobéissance civile non-violente et de masse sont prévues, notamment du 20 au 25 septembre à Berne avec plusieurs collectifs. Les grévistes climatiques veulent ainsi «enfin être pris au sérieux».
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