Covid-19La crue continue aux soins intensifs, Omicron toujours timide
bu, ats
16.12.2021 - 12:22
bu, ats
16.12.2021, 12:22
16.12.2021, 12:23
ATS
Du 29 novembre au 5 décembre, le nombre de personnes aux soins intensifs comme les infections ont continué de croître. Par contre, celui des hospitalisations et des décès a très légèrement fléchi par rapport à la semaine précédente.
Un total de 64'517 cas confirmés en laboratoire ont été déclarés en Suisse et au Liechtenstein, selon le rapport hebdomadaire de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) publié jeudi. La semaine précédente, on en dénombrait 63'482 et 51'440 quinze jours plus tôt.
Jusqu'ici, 688 hospitalisations liées à une infection au Sars-CoV-2 confirmée en laboratoire ont été signalées pour la semaine de référence, contre 737 sept jours plus tôt. Le nombre moyen de personnes atteintes du Covid dans les unités de soins intensifs est passé de 238 à 273 d'une semaine à l'autre.
Pour celle sous revue, 158 décès liés au coronavirus ont été signalés à l'OFSP jusqu'à présent. La semaine précédente en dénombrait 160, selon le rapport.
Incidence variable selon les régions
Le taux d'incidence reste très variable d'une région à l'autre: il était le plus faible au Tessin (362 cas confirmés en laboratoire pour 100'000 habitants) et le plus élevé dans le canton d'Obwald (1323 cas).
Le nombre de tests déclarés 64'517 n'a pas augmenté de manière significative par rapport à la semaine précédente. Dans l'ensemble de la Suisse et du Liechtenstein, la proportion de tests PCR positifs (19,6%) était similaire à la semaine précédente (18,5%).
Selon les déclarations de 22 cantons et du Liechtenstein, 59'084 personnes se trouvaient en isolement et 38'508 en quarantaine le 14 décembre. Ces deux indicateurs sont stables.
Séquençage: 0,5% Omicron détecté
Le rapport informe aussi sur l’évolution des variants qui circulent en Suisse et au Liechtenstein. Les données publiées jeudi portent sur la semaine du 22 au 28 novembre, où 1699 échantillons ont été séquencés jusqu’à présent dans le cadre du programme national de surveillance du SARS-CoV-2: la part du variant préoccupant Omicron est estimée à 0,5% alors qu'il n'avait pas été détecté la semaine précédente. Le variant Delta est lui dans 99% des échantillons analysés.