Transports publics Transports gratuits pour les jeunes à Bâle

ATS

24.9.2019 - 15:45

Une initiative demande que les enfants et les jeunes de 6 à 20 ans habitant le canton de Bâle-Ville puissent voyager gratuitement dans les transports publics (archives).
Une initiative demande que les enfants et les jeunes de 6 à 20 ans habitant le canton de Bâle-Ville puissent voyager gratuitement dans les transports publics (archives).
Source: KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS

Les enfants et les jeunes de 6 à 20 ans habitant le canton de Bâle-Ville doivent recevoir gratuitement un abonnement annuel pour les transports publics. C'est ce qu'exige une initiative présentée mardi à Bâle.

L'initiative est lancée par un comité regroupant des représentants du PS, des Vert'libéraux, du PBD, de BastA et des Jeunes socialistes. Les coûts de la mise en oeuvre de leur proposition sont estimés à 16 millions de francs par année, indiquent-ils dans un communiqué.

L'objectif est de rendre le canton plus attractif pour les familles disposant de revenus modestes. C'est aussi une mesure pour protéger le climat, car les initiants espèrent que ceux qui bénéficieront de la gratuité des transports publics régionaux utiliseront moins la voiture quand ils seront adultes.

Le comité d'initiative a 18 mois pour récolter 3000 signatures.

Fribourg, Vaud et Neuchâtel

En Suisse romande, la ville de Fribourg a instauré les transports publics gratuits pour les écoliers en mai 2018. Le PLR, le PDC et l'UDC de la ville ont déposé un recours au tribunal cantonal qui l'a rejeté en avril dernier. Le coût de la mesure s'élève à 1,4 million de francs, selon le Conseil communal.

Dans le canton de Vaud, la coalition Ensemble à Gauche (EàG) a déposé une initiative au parlement cantonal pour demander la gratuité des transports publics en terre vaudoise. EàG étudie l'opportunité de lancer une initiative cantonale.

A Neuchâtel, une initiative pour la gratuité des transports publics dans le canton a abouti en février 2018. Elle n'a pas encore été traitée par le gouvernement et le parlement. Son coût est estimé à 33 millions de francs par année. Le peuple devra se prononcer.

Retour à la page d'accueil