Les remontées mécaniques de Charmey (FR) se trouvent au centre d'une vaste mobilisation régionale pour leur sauvetage (archives).
Patrice Borcard, préfet du district de la Gruyère. a présenté les grandes lignes du plan de réorientation.
Un plan pour la station de Charmey (FR)
Les remontées mécaniques de Charmey (FR) se trouvent au centre d'une vaste mobilisation régionale pour leur sauvetage (archives).
Patrice Borcard, préfet du district de la Gruyère. a présenté les grandes lignes du plan de réorientation.
L'avenir des remontées mécaniques de Charmey, dans les Préalpes fribourgeoises, passe par une réorientation. Les acteurs du dossier ont échafaudé un plan complexe de sauvetage sur la base d'un catalogue de constats et de mesures.
Une première task force devra soutenir la direction de la Société Télécabine Charmey-Les Dents-Vertes en Gruyère (TCDVG) jusqu'à fin mars, a indiqué lundi à Charmey Patrice Borcard, préfet du district de la Gruyère et président de l’Association régionale la Gruyère (ARG). La mise en place d'une nouvelle structure est envisagée au terme de la saison d'hiver.
En cas d'échec, la Société Gruyère-Moléson-Vudalla (GMV) se dit prête à prendre le relais, en assumant dès le 1er avril 2019 la gestion ad intérim des remontées mécaniques TCDVG. Cette éventuelle tâche démarrerait à compter de la saison d'été 2019 jusqu'au terme de la saison hivernale 2019/2020.
Climat et habitudes
Les acteurs du dossier s'engagent aussi à "dessiner une stratégie à moyen terme, qui tient notamment compte des changements climatiques et des modifications des habitudes dans la pratique des sports hivernaux". Le travail s'accomplira dans la perspective du rapport cantonal "Préalpes 2030" attendu pour le début de l'année 2019.
La démarche "doit rapidement revoir le positionnement de Charmey, fondé sur un nouveau mode de fonctionnement et un financement approprié". La "reconversion progressive" des TCDVG devra en outre s'appuyer sur une gouvernance à même de mettre en oeuvre la stratégie retenue.
Seule la réalisation des conditions énumérées lundi conduira à la poursuite par l'ARG et les propriétaires des installations (Rapido Sky et Télésiège) du financement des travaux de renouvellement de la concession de la télécabine. Le montant des travaux est évalué à plus de 1,2 million de francs, dont 280'000 francs ont déjà été utilisés.
Appui privé recherché
Une deuxième task force mentionnée par le préfet de la Gruyère devra chercher des appuis financiers privés, "dans les milieux économiques locaux et extérieurs. L'objectif de l'exercice consiste à mobiliser 250'000 francs au minimum, pour garantir la "bonne marche de la saison présente et soutenir la réorientation à moyen terme des TCDVG."
Le Conseil communal a accepté par ailleurs de défendre à son budget 2019 une somme de 250'000 francs. L'assemblée communale de Val-de-Charmey devra se prononcer le 14 janvier. Pour mémoire, les citoyens avaient rejeté à mi-novembre une hausse d'impôts, devant servir en partie à la survie des remontées mécaniques.
Le catalogue des constats et des mesures s'intéresse aussi au futur rôle de Charmey Tourisme, à la suite de la démission annoncée de son directeur Christophe Valley. La réforme visée doit intervenir en lien avec La Gruyère Tourisme, l'organisme qui s'occupe du dossier sur un plan plus large.
Aval de chacun
L'ensemble de ces points s'intègre dans des éléments plus ou moins connus: l'ouverture dès le 30 novembre de la présente saison et le défaut de liquidités de 400'000 francs à fin novembre. De plus, des scénarios financiers ont été établis jusqu'à fin avril en fonction des conditions d'enneigement.
L'avenir des TCDVG est donc suspendu à un catalogue de mesures, appelé par ailleurs à être avalisé par les autorités, les comités et assemblées concernés. Si l'une des nombreuses conditions exigées ne devait pas être remplie, c'est toute la reconversion des remontées mécaniques qui serait compromise, avertissent les acteurs du dossier.
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