L'expérimentation animale, la publicité pour le tabac, le droit de timbre et les médias ont mobilisé moins d'un électeur sur deux ce dimanche. La participation s'est inscrite aux environs de 43,5%, soit légèrement sous la moyenne des dernières années.
Schaffhouse, où le vote est obligatoire, arrive comme d'habitude en tête. Environ trois quarts des électeurs se sont prononcés. Il devance de loin Zoug (50%), le deuxième du classement.
Les cancres de la participation se situent ce dimanche dans les cantons romands. Les objets en votation n'ont mobilisé qu'environ 36% des Jurassiens. Fribourgeois et Neuchâtelois n'ont été qu'environ 39% à voter.
Record en 1992
La loi Covid-19, les soins infirmiers et l'élection des juges ont particulièrement attiré les électeurs en novembre. Environ 65% d'entre eux ont déposé un bulletin dans les urnes. Il s'agissait de la quatrième participation la plus importante depuis 1971, date à laquelle les femmes ont obtenu le droit de vote.
Le mariage pour tous et l'initiative «99%» ont mobilisé un peu plus d'un électeur sur deux lors des votations de septembre. En juin, les initiatives anti-pesticides, la loi sur le CO2, les mesures antiterroristes et la loi Covid-19 avaient mobilisé près de six électeurs sur dix. Cette participation était largement supérieure à la moyenne nationale de 45,6% calculée pour la période 2011 à 2019 par l'Office fédéral de la statistique.
En mars, l'initiative contre le voile intégral, la loi sur l'identité électronique et le partenariat économique avec l'Indonésie avaient fait moins bien que les autres votations de l'année avec un peu plus de 50% de participation.
Le record de participation est détenu par le scrutin sur l'adhésion à l'espace économique européen (EEE). En 1992, les Suisses avaient été 78,8% à déposer un bulletin dans l'urne. L'initiative contre le surpeuplement de la Suisse avait attiré 70,3% des votants en 1974. En 1989, 69,2% des Suisses s'étaient prononcés sur l'initiative pour une Suisse sans armée.