Grand Conseil valaisan Valais: Jacques Melly garde l'environnement

ATS

13.12.2019 - 14:26

Jacques Melly ne sera pas dessaisi temporairement du service valaisan de l'environnement, comme le souhaitaient l'UDC et l'Alliance de gauche (archives).
Jacques Melly ne sera pas dessaisi temporairement du service valaisan de l'environnement, comme le souhaitaient l'UDC et l'Alliance de gauche (archives).
Source: KEYSTONE/OLIVIER MAIRE

Jacques Melly garde la responsabilité du service de l'environnement et il n'y aura pas de procureur extraordinaire pour les procédures en lien avec les documents remis par l'ex-chef du service de l'environnement. Le Grand Conseil valaisan en a décidé ainsi vendredi.

L'UDC et l'Alliance de gauche ont proposé au plénum de confier temporairement la responsabilité du service de l'environnement (SEN) à un autre membre du gouvernement, le temps des enquêtes et des investigations. «A ce jour, rien ne justifie un transfert du SEN», a déclaré le président du gouvernement Roberto Schmidt, qui a appelé les députés à rejeter le postulat urgent.

Au final, l'objet a été refusé par 74 voix contre 27 et 28 abstentions. Pour la majorité du PLR, le texte allait trop loin: «dessaisir Jacques Melly du SEN, c'est déjà le condamner», a déclaré le député Christophe Claivaz.

Le PLR s'est toutefois abstenu lors du vote, car il souhaitait que les dossiers «complexes et lourds» à la charge du conseiller d'Etat soient redistribués au sein du gouvernement. Il avait déposé un postulat dans ce sens, mais l'urgence lui a été refusée par le bureau du Grand Conseil.

Confiance en la justice

Le Parlement cantonal a aussi refusé par 97 voix contre 25 et deux abstentions une résolution urgente des Verts et de l'UDC. Elle demandait au Grand Conseil de se prononcer en faveur de la nomination d'un procureur extraordinaire par le bureau du ministère public pour les différentes procédures en lien avec les nombreux documents déposés par l'ex-chef du SEN Joël Rossier auprès de la Commission de gestion (Cogest), de l'Inspection des finance et du médecin cantonal.

La majorité des députés ont estimé qu'il n'y avait pas de raison que le ministère public valaisan se récuse. Ils ont réitéré leur confiance en la justice cantonale et appelé à la laisser travailler, tout en soulignant rester très attentifs aux éventuels délais de prescription.

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