Zoos Zoos: progrès dans la détention des animaux

cc, ats

29.4.2021 - 16:07

La qualité de la détention des animaux s'améliore dans les zoos suisses, mais il reste encore des situations insatisfaisantes. C'est ce que constate le dernier rapport de la Protection Suisse des Animaux (PSA) publié jeudi.

"Si vous voulez observer des ours bruns et des loups, le Juraparc de Vallorbe est la destination idéale", dit la SPA.
"Si vous voulez observer des ours bruns et des loups, le Juraparc de Vallorbe est la destination idéale", dit la SPA.
ATS

Keystone-SDA, cc, ats

La PSA, qui passe en revue 42 zoos et parcs animaliers dans toutes les régions de Suisse, note que la situation a encore progressé depuis son dernier rapport, en 2014.

Elle note plus d'espace pour les animaux, des enclos mieux structurés et une sensibilisation croissante quant aux préoccupations relatives à la protection animale.

Les connaissances récentes en biologie ainsi que la pression exercée par la protection des animaux et les visiteurs critiques des zoos contribuent à ce que la détention des animaux soit aujourd'hui nettement supérieure à ce qu'elle était il y a 20 ans, relève la PSA. L'époque où les animaux sauvages étaient présentés comme des marchandises devant le public devrait être définitivement révolue, se réjouit-elle.

L'organisation précise fonder ses évaluations non pas sur les exigences légales minimalistes, mais plutôt les besoins spécifiques des espèces animales.

Caïmans et tortues sur du béton nu

Il reste toutefois encore des situations peu satisfaisantes. La PSA cite la détention des otaries de Californie au zoo de Bâle, qui semble être «une relique d'une époque bien lointaine», comme l'enclos des sangliers du zoo valaisan des Marécottes.

L'organisation fustige aussi le parc animalier et d'attractions Seeteufel, à Studen (BE), qui présente des caïmans et des tortues aquatiques sur du béton nu.

La Protection Suisse des Animaux précise ne pas préconiser «l'abolition de la captivité dans les zoos», mais exiger les normes les plus élevées possible en matière de bien-être animal. Or celles-ci ne cessent d'évoluer et sont déterminées par les connaissances scientifiques les plus récentes ainsi que par les évolutions et exigences de la société.