C'est vous qui le dites 62% des lecteurs de blue News sont tentés par le naturisme!

Lors d'un récent sondage sur notre site, une bonne majorité des quelque 1057 participants s'est montrée favorable à l'idée de tomber le haut (et le bas) cet été. Seuls 14% rejettent catégoriquement cette perspective. 

À la question: «Et vous, êtes-vous prêts à tomber le haut (et le bas) cet été?» 62% des lecteurs de blue News ont répondu par l'affirmative. 32% sans réserve, en répondant: «À fond, j'adore ce sentiment de liberté!» 30% d'entre vous ont préféré la réponse:  «Mais oui, lâchons-nous, c'est l'été!»

Parmi les 1057 sondés, un petite minorité de 14% a rejeté l'idée catégoriquement en optant pour: «Jamais de la vie, quelle horreur!»

Enfin, la proportion des hésitants atteint 24%, avec 16% de participants qui seraient tentés par le naturisme, mais qui «ne veulent pas infliger ce spectacle aux autres» et 8% qui estiment que «tomber le haut ça va» sans être décidés à tomber le bas.

L'été «à oilpé»?Pourquoi sommes-nous si fascinés par le naturisme?

De là à vraiment franchir le pas, la décision appartient à chacun. Mais il semblerait que la pratique du naturisme soit en plein essor. Il existe d'ailleurs une Union naturiste suisse, ainsi que l'Association Naturiste Suisse Romande, baptisée «Naturomandie».

Celles-ci reprennent les préceptes de la Fédération naturiste internationale en définissant ainsi cette pratique: «Le naturisme est une manière de vivre en harmonie avec la nature, caractérisée par une pratique de nudité en commun qui a pour but de favoriser le respect de soi-même, le respect des autres, et celui de l'environnement». Rendez-vous grillades, espace de coworking, plages, bonnes adresses, articles: voilà ce que l'on peut trouver sur le site de l'association.

«Nudistes», «naturistes», «nudiens»: ne pas confondre

Il existe plusieurs termes pour qualifier le fait de se mettre tout nu. Si l'on fait exception des nuances, on peut distinguer trois catégories. D'abord, les nudistes, qui tombent chemises, robes et caleçons le temps des vacances, dans des lieux idoines. Puis les naturistes, pour qui la nudité fait davantage partie d'un mode de vie en harmonie avec la nature.

Enfin, les «nudiens» (contraction des mots «nudité» et «indiens»), qui refusent d'être parqués dans des lieux autorisés. Ces derniers prônent avant tout la liberté d'évoluer dans le plus simple appareil, où qu'ils se trouvent. Pour exemple, les adeptes de la «randonnue» font partie de cette dernière catégorie. 

Loi suisse peu claire

À noter qu'en Suisse, la loi est relativement floue quant à la nudité dans l'espace public. Si l'on assimile la pratique à de l'exhibitionnisme, l'acte est punissable, selon l'article 194 du Code pénal suisse (ext: «Celui qui se sera exhibé sera, sur plainte, puni d'une peine pécuniaire de 180 jours-amendes au plus»). Mais le fait de se mettre tout nu de peut pas être réduit à de l'exhibitionnisme, qui consiste à montrer ses parties génitales à un tiers non-consentant. Ici, tout est affaire d'interprétation et de contexte. 

Seuls certains cantons et communes se sont dotés d'un règlement spécifique en la matière. C'est le cas d'Appenzell Rhodes-Intérieures par exemple, qui punit d'une amende de 200 francs les promeneurs en tenue d'Adam.