Performances au travailGrignoter tard le soir – mauvais pour les performances au travail le lendemain
Covermedia
12.4.2021 - 08:34
Des chercheurs de l'université d'État de Caroline du Nord ont mis en évidence le lien direct entre notre alimentation et les performances professionnelles, notamment quand on grignote de la malbouffe le soir. L’étude est publiée dans le Journal of Applied Psychology.
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12.04.2021, 08:34
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Selon une nouvelle étude, le fait de grignoter de la malbouffe tard le soir a un impact négatif sur les performances au travail le lendemain.
Des chercheurs de l'université d'État de Caroline du Nord ont découvert un lien entre une alimentation malsaine le soir et la capacité des personnes à travailler. Ils ont déclaré que leur étude avait montré «pour la première fois» qu'une alimentation saine avait une incidence sur le comportement au travail.
Près de 100 employés à temps plein aux États-Unis ont participé à l'étude et ont répondu à une série de questions trois fois par jour pendant 10 jours de travail consécutifs. Ils étaient interrogés sur leur bien-être physique et émotionnel, ainsi que sur leurs habitudes alimentaires.
Les chercheurs ont constaté que les personnes qui grignotaient de manière peu saine tard le soir étaient plus susceptibles de déclarer souffrir de problèmes physiques le lendemain, notamment de maux de tête, de maux d'estomac et de diarrhée. Elles étaient également plus susceptibles de souffrir de problèmes de bien-être émotionnel et exprimaient des sentiments de culpabilité ou de honte concernant leurs choix alimentaires.
Ces résultats avaient une implication directe sur leur comportement avec leurs collègues sur le lieu de travail le jour suivant: les employés étaient plus renfermés et moins enclins à aider leurs collègues.
«Nous savons maintenant qu'une alimentation malsaine peut avoir des effets presque immédiats sur les performances au travail. Les entreprises peuvent contribuer à une alimentation saine en accordant plus d'attention aux besoins et préférences alimentaires de leurs employés et en aidant à répondre à ces besoins, par exemple en proposant des options de restauration sur place», a expliqué Seonghee «Sophia» Cho, co-autrice de l'étude et professeur de psychologie à l’Université de Caroline du Nord.
«Cela peut avoir une incidence sur la santé physique et mentale de leurs employés et, par extension, sur leurs performances au travail», a-t-elle ajouté.