Santé Le lait enrichi en vitamine A pourrait prévenir la réaction allergique

Relaxnews

8.2.2018 - 00:01

L'allergie à la protéine de lait de vache (APLV) touche environ 3 à 5% des enfants et nourrissons en Europe.
L'allergie à la protéine de lait de vache (APLV) touche environ 3 à 5% des enfants et nourrissons en Europe.
Source: Relaxnews

Des chercheurs autrichiens ont découvert une nouvelle méthode pour prévenir l'allergie à la protéine de lait de vache (APLV). Une grande quantité d'un composé de vitamine A ajoutée au lait via le fourrage donné aux vaches pourrait éviter la réaction allergique, selon leurs travaux publiés dans la revue Science Reports.

Pour le moment aucun traitement adapté n'existe pour se débarrasser des réactions allergiques chez l'enfant et l'adulte, hormis l'éviction complète de l'allergène en question, qui est le plus souvent une protéine alimentaire.

Concernant l'allergie à la protéine de lait de vache (APLV) qui touche environ 3 à 5% des enfants et nourrissons en Europe, des chercheurs autrichiens basés à Vienne suggèrent un moyen d'enrichir le lait de vache pour en prévenir l'allergie en ciblant notamment l'alimentation des vaches en amont.

L'allergie à la protéine de lait de vache (APLV) peut être détectée par des dosages d'immunoglobulines E (IgE) présentes dans le sang contrairement à l'intolérance au lait de vache, plus courante et liée à une non assimilation du lactose, le sucre du lait.

Dangereuse, l'APLV peut conduire à un choc anaphylactique qui engage le pronostic vital ou angio-oedème.

Les auteurs de l'étude qui publient leurs travaux dans la revue Science Reports, suggèrent de donner aux bêtes suffisamment de vitamine A en augmentant la teneur de la vitamine dans le fourrage, par exemple, afin de prévenir la réaction allergique au lait de vache.

Concrètement, ils ont observé lors d'expériences in vitro en laboratoire que l'acide rétinoïque, un métabolite de la vitamine A lui-même contenu dans le lait de vache, une fois "chargé" à l'une des protéines les plus allergènes présentes dans le lait de vache (la Bos d 5 également connue sous le nom de bêta-lactoglobuline) pouvait prévenir une réaction allergique contre la protéine.

La supplémentation en vitamines via des compléments alimentaires "risque ne pas avoir le même effet que les agents naturels et entraînera probablement un chargement inadéquat de l'allergène du lait", préviennent les auteurs de l'étude.

Pour consulter l'étude, cliquez ici.

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