Santé Les femmes victimes de ballonnements pourraient être touchées par un cancer des ovaires

Pour de nombreuses femmes, les ballonnements pourraient être un signe de cancer des ovaires. Selon une étude diligentée par Target Ovarian Cancer, seulement une femme sur trois discuterait de ses symptômes avec son médecin.

L’association britannique Target Ovarian Cancer s’est intéressée à la façon dont les femmes répondaient aux ballonnements chroniques, ce qui constitue un symptôme majeur de la maladie. De manière alarmante, l’étude tend à montrer que les femmes seraient plus enclines à y répondre par un régime, par exemple en supprimant le gluten, que de prendre rendez-vous avec leur gynécologue. De fait, seulement 34% des 1142 femmes interrogées ont affirmé qu’elles penseraient à aller avoir un médecin dans ce cas-là.

L’association a mis en lumière un manque réel d’information, ayant relevé lors d’une précédente étude que seulement une femme sur cinq considérait les ballonnements comme un symptôme potentiel.

Annwen Jones, présidente de l’association, est persuadée qu’il faut mieux éduquer les femmes face à cette question. « Un yaourt probiotique ne dispense pas une femme d’aller voir son gynécologue si quelque chose ne va pas, a-t-elle déclaré. Les femmes ne devraient pas risquer leur vie parce qu’elles ne connaissent pas les symptômes du cancer des ovaires. Si les femmes connaissaient ces symptômes, tels que les ballonnements récurrents, elles seraient en mesure de les relier plus rapidement à la maladie. »

Deux tiers des femmes britanniques atteintes sont diagnostiquées alors que la maladie s’est déjà propagée, rendant le traitement plus difficile, et onze d’entre elles en meurent chaque jour. Et alors que 64% des 18-24 ans affirment qu’elles iraient plus volontiers enquêter sur leurs symptômes sur internet, les femmes de plus de 55 ans ne feraient pas mieux alors qu’elles sont les plus susceptibles de développer la maladie.

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