Mise en garde Les malades du coeur doivent absolument éviter cette erreur fatale

En ce qui concerne les maladies cardio-vasculaires, de nombreuses personnes commettent la même grave erreur, selon une étude américaine. Qu'est-ce qui peut donc aider à garder un cœur en bonne santé ?

Une nouvelle étude américaine fait actuellement parler d'elle. Lors du congrès scientifique annuel de l'«American College of Cardiology», des chercheurs ont présenté les résultats d'une étude menée sur des personnes souffrant de maladies cardiovasculaires.

Il en ressort que la plupart des patientes et des patients commettent la même grave erreur: ils consomment trop de sel. Selon l'étude, 89% de tous les malades cardiaques consomment plus de sel de cuisine (chlorure de sodium) que la quantité recommandée.

En général, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de ne pas consommer plus de 5 grammes de sel par jour. En Suisse, la consommation quotidienne moyenne est d'environ 9 grammes, soit presque le double de la quantité recommandée. La Suisse veut donc réduire sa consommation de sel dans le cadre du plan d'action de sa stratégie alimentaire.

Ami à petite dose, ennemi en trop grande quantité

Il est bien connu qu'une consommation élevée de sel s'accompagne de risques pour la santé. Elle favorise notamment l'hypertension. Celle-ci est à son tour l'un des principaux facteurs de risque de maladies cardio-vasculaires: elle est même la cause de décès la plus fréquente en Suisse.

En 2022, les maladies cardio-vasculaires ont été responsables de la majeure partie des décès, soit 27,5 %. Le nombre de décès s'élevait à 9512 chez les hommes (26,1%) et à 10 951 chez les femmes (28,8%).

Le sel est pourtant indispensable à la vie. Il maintient la pression du sang dans les vaisseaux et est essentiel pour de nombreux processus métaboliques. Il ne faut donc pas diaboliser le sel. Mais de nombreux aliments en contiennent trop.

Sel «caché» un peu partout

Les experts mettent en garde contre le sel «caché» que l'on trouve dans de nombreux aliments transformés.

Ce sel «ne provient pas de la salière, mais est apporté au corps sans que l'on s'en rende compte par les pâtisseries, les produits finis, les snacks malsains et la restauration rapide», explique le cardiologue Daniel Dürschmied de la clinique médicale de la médecine universitaire de Mannheim à «Focus».

Une étude menée par une équipe de chercheurs sous la direction de l'université de la Nouvelle-Orléans suggère également que le simple fait de réduire, voire de renoncer au resalage peut prolonger la durée de vie.