Régime végétarien Moins de risque cardiovasculaires, mais plus de risques d'attaques

CoverMedia

5.9.2019 - 17:10

Hands putting fresh lettuce into a bowl with different vegetables

When: 14 Feb 2018
Credit: Julia Haack/Westend61/Cover Images

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**Only for use by WENN CPS**
Hands putting fresh lettuce into a bowl with different vegetables When: 14 Feb 2018 Credit: Julia Haack/Westend61/Cover Images When: 14 Feb 2018 Credit: Julia Haack/Westend61/Cover Imag **Only for use by WENN CPS**
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D'après une nouvelle étude, les végétariens auraient moins de risque de souffrir d'une maladie cardiovasculaire. Néanmoins, ils auraient plus de chance de faire une attaque.

Les végétariens ont des risques moindres de maladies cardiovasculaires, comparé aux mangeurs de viande, mais un plus grand risque d'avoir des attaques.

Des chercheurs de l'université d'Oxford ont mené une étude dans laquelle ils ont découvert que les piscitariens ont 13% de risques de moins de développer des maladies cardiovasculaires, tandis que les végétariens ont 22% de risques de moins.

Cependant, ils ont aussi découvert que les végétariens avaient 20% de risques de plus de souffrir d'une attaque.

Ces résultats indiquent qu'il y aurait 10 cas de moins de maladies cardiovasculaires chez les végétariens que chez les carnivores, mais 3 cas d'attaque de plus, sur 1 000 personnes et sur dix ans.

IMC et cholestérol en cause?

«Il est presque sûr que les risques décrus chez les piscivores et les végétariens sont liés au fait qu'ils ont moins de cholestérol et un IMC moindre, ainsi qu'une pression sanguine plus basse, et moins de cas de diabète», explique la docteure Tammy Tong.

Elle pense aussi que les risques accrus d'attaques sont liés au plus bas tôt de cholestérol, ainsi que de plus faibles niveaux de certains nutriments, comme la vitamine B12.

Tammy Tong et son équipe ont fait ces découvertes en analysant les données de plus de 48'000 adultes qui ont participé à une étude entre 1993 et 2001. Les participants, qui n'avaient pas d'antécédent cardiaque, ont répondu aux questions sur leur style de vie et leurs antécédents médicaux, et leur santé a été suivie jusqu'à 2016

Cependant, la docteure Frankie Phillips, de la British Dietetic Association, a expliqué que les végétariens ne devraient pas trop s'en faire, car l'étude n'établit pas de lien de cause à effet.

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