EtudeUn excès de sucre lié à «une mauvaise santé mentale»
CoverMedia
25.10.2020 - 00:00
Attention à votre consommation de sucre! D’après des chercheurs de l’Université du Colorado, l’augmentation des cas de troubles psychiatriques est liée à la consommation de fructose.
Manger trop de sucre est mauvais pour l’organisme, c'est prouvé, mais une nouvelle étude démontre que cela a aussi un impact sur la santé mentale. Des chercheurs de l’Université du Colorado ont trouvé un lien entre la consommation de fructose et les comportements agressifs et d’autres troubles psychiatriques, comme la bipolarité et l’hyperactivité.
Les scientifiques ont également découvert que cela pourrait être dû à l’évolution, les humains ayant développé une addiction au sucre au fil des années. Le professeur Richard Johnson, en charge de l’étude, a déclaré que le fructose, un composant du sucre, fait croire au corps qu’il a faim en baissant l’énergie des cellules.
Augmentation des casde troubles du comportement
En réponse, les personnes vont avoir tendance à se laisser un peu plus aller en prenant plus de risques, en laissant place à l’impulsivité, une prise de décision rapide et plus d’agressivité, alors qu’ils cherchent à se nourrir – en particulier de sucre – comme si leur survie en dépendait.
Ce genre d’attitude causée par un excès de consommation de produits sucrés peut engendrer un comportement entrant dans les catégories de l’hyperactivité, des problèmes de santé mentale et de violence. «Alors que le but du fructose était d’aider à la survie, la prise de fructose a explosé durant le siècle dernier et pourrait s’emballer à cause des doses importantes de sucre qui se trouvent en ce moment dans le régime occidental», a expliqué le professeur Johnson, notant que les humains ont pu développer une addiction au sucre, provoquant une augmentation des cas d’obésité et de troubles du comportement.
«Nous ne rendons pas le sucre responsable des comportements agressifs, mais notons plutôt qu’il peut être un facteur», a-t-il ajouté, insistant fortement sur la nécessité de faire plus de recherches sur les facteurs de risque des métabolismes du sucre et du fructose.