Lifestyle Après un divorce, veillez à bouger et ne pas fumer pour vivre plus longtemps

Relaxnews

30.5.2018 - 12:18

Woman telling her boyfriend to finally stop smoking
Woman telling her boyfriend to finally stop smoking
Source: Getty Images

Tabagisme et diminution de l'activité physique peuvent expliquer le risque de mortalité plus élevé chez les individus divorcés ou séparés, conclut une vaste étude américaine publiée dans Anals of Behavioral Medicine.

De précédentes études ont démontré que le divorce nuisait à la santé en augmentant le risque de mortalité. Ces nouveaux travaux se sont penchés sur les facteurs physiques et psychologiques pouvant expliquer ce phénomène.

Pour ce faire, des chercheurs américains de l'université d'Arizona ont analysé les données de santé de 5.786 britanniques âgés de 50 ans et plus parmi lesquels 926 ont divorcé ou se sont séparés sans se remarier ultérieurement depuis 2002. Ces derniers avaient près de deux fois plus de risque (46%) de mourir que les individus toujours mariés, a trouvé l'étude.

Pour les besoins des travaux, les chercheurs ont relevé le niveau de satisfaction de vie, la fréquence d'exercice physique et le statut de fumeur. Deux biomarqueurs ont par ailleurs été évalués tous les quatre ans : la fonction pulmonaire et les niveaux d'inflammation.

Les travaux montrent une plus grande probabilité de fumer deux ans après un divorce et des niveaux inférieurs d'activité physique, deux facteurs de risque de mortalité. Par ailleurs, les participants divorcés ont déclaré être moins satisfaits de leur vie que les personnes mariées, surtout les femmes. Les chercheurs ont constaté une corrélation entre ce manque de satisfaction de vie et des niveaux inférieurs d'activité physique, liés à un risque de décès prématuré.

Kyle Bourassa, auteur de l'étude et psychologue à l'université d'Arizona, émet l'hypothèse suivante pour expliquer ces changements de comportement après un divorce : "ces individus divorcés n'ont plus de conjoint les tenant pour responsable de leurs comportements de santé. La veille du partenaire sur la santé pourrait jouer un rôle. Si un mari ou une femme ne fume pas et que leur partenaire est fumeur, l'un peut essayer d'influencer le comportement de l'autre. À bien des égards, quand une relation se termine, nous perdons ce contrôle social important de nos comportements de santé ".

Pour consulter l'étude : academic.oup.com/abm/advance-article-abstract/doi/10.1093/abm/kay038/5001545?redirectedFrom=fulltext

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