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Plus de sel par 100g que de l'eau de mer Attention! Les alternatives à la viande sont trop salées
Les chercheurs d'Action on Salt ont étudié les alternatives à la viande. Ils se sont rendu compte que beaucoup de produits contenaient trop de sel.
Si les produits de substitution à la viande sont de plus en plus prisés, des experts vous invitent à regarder l'étiquette de ces derniers avant de les consommer, car nombreux d'entre eux contiendraient beaucoup de sel. Selon des officiels de Action On Salt, une organisation basée à la Queen Mary University de Londres, 28% des produits analysés contenaient plus de sel que nécessaire.
«Les recherches ont mis en exergue que nous devons réduire notre consommation de viande afin de réduire les changements climatiques, explique Mhairi Brown, nutritionniste chez Action on Salt, dans un communiqué. L'industrie agro-alimentaire a fait en sorte de proposer de plus en plus de produits sans viande, mais ils doivent maintenant faire plus pour s'assurer que ces alternatives contiennent bien moins de sel et moins que leurs équivalents avec de la viande.»
Plus de sel par 100g que de l'eau de mer
Les recherches ont trouvé que les produits les plus salés étaient les Deli Slices Hickory Smoked de Tofurky, et le Meat Free Bacon de Tesco, qui contenaient «plus de sel par 100g que de l'eau de mer».
Sur les 157 produits analysés, le taux le plus haut par 100g se trouvait dans le bacon et la charcuterie. Les Kievs végétariens étaient les plus salés, plus salés qu'une grande portion de frites chez McDonalds. Ensuite viennent les saucisses, les steaks et filets sans viande.
Action on Salt demande donc au gouvernement britannique d'introduire une quantité maximale de sel et de promouvoir un code couleur sur les paquets. «Il est important d'être au courant des alternatives à base de plantes, mais il faut savoir que certaines d'entre elles sont très salées», ajoute Heather Russell, diététicien de la New Vegan Society.
Combien faut-il consommer de sel?
On trouve du sel dans chaque foyer, pour la simple et bonne raison qu’il est vital d’en manger.
Photo: Getty images
L’expression «le sel de l’existence» est donc entièrement justifiée.
Photo: Getty Images
Mais une consommation excessive de sel est mauvaise pour la santé. Alors, où se situe la limite?
Photo: Getty images
D’après l’OMS, un adulte devrait consommer moins de 5 grammes de sel par jour.
Photo: Getty Images
En Suisse, la consommation moyenne de sel par personne est nettement plus élevée: les femmes consomment 7,8 grammes de sel par jour et les hommes 10,6 grammes.
Photo: Getty Images
L’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) recommande de manger du sel iodé. Les dentistes conseillent de prendre du sel fluoré.
Photo: Getty Images
Pour diminuer sa consommation de sel, il faut éviter d’ajouter du sel dans un plat une fois que celui-ci a été servi.
Photo: Getty images
On peut aussi remplacer le sel par des herbes fraîches.
Photo: Getty Images
L’ajout d’épices permet de relever le goût d’un plat.
Photo: Getty Images
La cuisson au four ou à la poêle donne un petit goût de grillé à votre plat. Plus besoin de sel.
Photo: Getty images
En mangeant moins de plats cuisinés, vous pouvez diminuer votre consommation quotidienne de sel.
Photo: Getty Images
Ne vous laissez plus tenter par les snacks salés comme les chips ou les mélanges pour l'apéritif, vous diminuerez également votre consommation quotidienne de sel.
Photo: Getty Images
Les viandes saumurées, fumées et séchées sont également très salées.
Photo: Getty Images
Deux bonnes nouvelles: vous pouvez quand même manger un peu de sel, et votre palais s’habituera très vite aux aliments à faible teneur en sel.
Photo: Getty Images
Nos 9 conseils pour contribuer à un monde meilleur
Le printemps n’est pas pour demain, mais se déplacer à vélo est aussi une bonne alternative écologique en hiver. Nous avons sélectionné pour vous 9 conseils pour contribuer à un monde meilleur.
Photo: Keystone/Salvatore Di Nolfi
Achetez des produits régionaux. Vous éviterez les émissions de CO2 liées au transport international de marchandises.
Photo: Keystone/Gaetan Bally
Instaurez un jour végétarien dans la semaine. La production mondiale de viande mobilise énormément de ressources.
Photo: Keystone/Thomas Kienzle
Tirez une croix sur les sacs en plastique à usage unique. Faites vos courses avec vos propres sacs réutilisables.
Photo: Keystone/Gaetan Bally
Achetez des articles textiles en coton écologique cultivé sans pesticides.
Photo: Keystone/Erik S. Lesser
Dans la cuisine ou au salon, les appareils électriques sont indispensables. Il est cependant possible de mieux les utiliser pour économiser de l’électricité et de l’argent. Ainsi, choisir le bon emplacement pour le beurre au frigo ou encore débrancher votre ordinateur portable lorsque vous ne l’utilisez pas peuvent faire une différence.
Photo: Keystone/Martin Ruetschi
Chauffez malin, car le chauffage recèle le potentiel d’économie d’énergie le plus important de votre ménage. Une augmentation de la température d’un seul degré augmente votre consommation d’énergie de 6%.
Photo: Keystone/Gaetan Bally
Même si prendre l’avion pour les vacances est rapide et pratique, c’est également très polluant. Un vol pour la Nouvelle-Zélande au départ de Zurich émet par exemple autant de CO2 que huit mois de vie quotidienne en Suisse. En 2018, partez en train ou même en vélo.
Photo: Keystone/Alessandro Della Bella
Optez pour les factures électroniques. Associées à l’e-banking et aux ordres permanents, elles permettent d’économiser une grande quantité de papier.
Photo: Keystone/Christof Schuerpf
Le travail à domicile n’est pas proposé par tous les employeurs, mais il représente une belle opportunité écologique pour ceux qui en bénéficient. Les autos restent sagement au garage, les scooters ne dérangent personne et le train n’est plus saturé.
Photo: Keystone/Martin Ruetschi
