La crise du coronavirus frappe durement le secteur de la restauration et de nombreux établissements sont inquiets pour leur avenir. Pour The Bank Tavern à Bristol, c’est une autre histoire: le temps d’attente pour réserver une table est énorme.
Un souper chic suivi d’une promenade dans la vénérable ville portuaire de Bristol: compte tenu des restrictions liées au coronavirus et des avertissements aux voyageurs, on ne sait pas encore quand on pourra refaire cela sans obstacles majeurs.
Mais à un moment donné, cette pandémie prendra fin – et ceux qui prévoient un voyage dans cette ville du sud-ouest de l’Angleterre et qui souhaitent se régaler peuvent réserver dès maintenant. Pour retenir une table au pub The Bank Tavern, le plus tendance du coin, il faut s’armer de beaucoup de patience: l’établissement est complet jusqu’en avril 2023.
Le meilleure plat dominical du pays…
Cela s’explique par le Sunday roast («rôti du dimanche») qui y est servi – un plat dominical traditionnel britannique que The Bank Tavern propose avec de la viande ou en version végétarienne. Le tout en offrant une qualité primée: pour «Observer Food Monthly», il s’agit tout simplement du meilleur Sunday roast de toute la Grande-Bretagne – une distinction qui a déclenché un véritable engouement.
Mais qu’est-ce qui rend ce plat dominical si exquis? La viande utilisée provient d’une ferme locale et le chef varie les plaisirs de temps en temps: «Nous ne nous contentons pas de répéter le même menu», a expliqué l’un des gérants au journal britannique «The Sun». «Nous changeons l’entrée et le dessert toutes les semaines.»
… à un prix pourtant abordable
Par ailleurs, malgré l’énorme demande, les prix n’ont pas bougé. Un menu complet coûte 9,95 livres, soit environ 11,75 francs.
Dans les médias, Sam Gregory, l’hôte de l’établissement, justifie cela en affirmant que son pub doit être abordable pour tout le monde – et se réfère à son enfance: ses parents n’avaient pas beaucoup d’argent pour emmener leurs enfants au restaurant, mais ils tenaient à ce qu’ils puissent y aller. «Je ne veux pas que l’argent soit un obstacle à la bonne nourriture», explique Sam Gregory au sujet de sa philosophie.
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