Lifestyle Commencer les cours plus tard réduit les risques d'accidents de la route chez les jeunes

Relaxnews

10.4.2019 - 13:18

Retarder l'heure de cours de 50 minutes a permis une diminution de 5,25% du taux des accidents au volant chez les jeunes
Retarder l'heure de cours de 50 minutes a permis une diminution de 5,25% du taux des accidents au volant chez les jeunes
Source: Relaxnews

Une nouvelle étude présentée au CHEST Congress 2019, qui s'ouvre ce mercredi à Bangkok (Thaïlande, montre une diminution significative des accidents de la route chez les adolescents lorsque les cours du matin commencent plus tard. 

Des chercheurs de l'hôpital Farwaniya (Koweït) et du Boston Children's Hospital (Etats-Unis) ont étudié l'impact d'un report de 50 minutes dans les premières heures de cours de la journée au lycée auprès d'étudiants âgés de 16 à 18 ans. L'étude a comparé des données étendues sur deux années académiques consécutives dans le Comté de Fairfax en Virginie, l'un des plus grands districts scolaires des Etats-unis. D'abord en 2014-2015, où les cours commençaient à 7 h20, puis en 2015-2016, où le début des heures de classe du matin a été fixé à 8h20. Des données issues du Fairfax County Youth Survey- enquête annuelle sur la santé et le bien-être des collégiens et des lycéens- ont été utilisées pour déterminer la durée moyenne du sommeil des adolescents et leur attitude au volant lorsqu'ils sont sous l'influence de l'alcool. 

Selon des chiffres du Department of Motor Vehicles de Virginie, une diminution de 5,25% du taux d'accidents de la route chez les jeunes conducteurs a été observée au cours des deux années scolaires étudiées. Cette réduction significative concernait les accidents liés à la distraction au volant (8,7%) et à l'alcool (20%). Au cours de la même période, le taux d'accidents chez les adolescents a augmenté de 3,5% dans le reste de l'État de Virginie.

«Les interventions visant à réduire la perte de sommeil chez les jeunes conducteurs, comme retarder l'heure des cours, peuvent réduire considérablement les blessures et les décès dus à la somnolence au volant», en déduit le Dr Saadoun Bin-Hasan, qui a dirigé l'étude.

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