Moins de pharmacie, plus de forêtCôtoyer la nature éviterait la prise de médicaments
Relax
20.1.2023 - 09:33
(ETX Daily Up) – Depuis ces dernières années, les études confirmant les bienfaits des espaces verts sur notre esprit et notre corps se multiplient. Une nouvelle recherche finlandaise établit un lien entre contact fréquent avec la nature et réduction de médicaments.
20.01.2023, 09:33
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Et si le secret pour aller moins souvent à la pharmacie était de prendre des bains de forêt, de jardiner ou encore de passer plus de temps dans le parc à côté de chez soi? Une récente étude réalisée par des chercheurs du Finnish Institute for Health and Welfare estime que le fait de passer régulièrement du temps dans les espaces verts permettrait de limiter le recours aux médicaments.
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont interrogé 16.000 habitants de trois grandes villes finlandaises (Helsinki, Espoo et Vantaa) âgés d'au moins 25 ans, qui avaient participé à une enquête nationale sur la santé environnementale réalisée entre 2015 et 2016.
Les auteurs des travaux se sont basés sur le nombre d'espaces verts (parcs, forêts, plages, prairies...) situés à proximité des habitats des participants, dans un rayon de 1 km. Les chercheurs ont ensuite interrogé les citadins sur leur consommation de médicaments, ainsi que sur la fréquence hebdomadaire à laquelle ils réalisent des exercices physiques dans des espaces verts.
Une fois toutes ces données compilées, les chercheurs ont constaté que le fait de s'offrir des «bains de nature» au moins trois ou quatre fois par semaine était associée à une réduction de 33% de la probabilité de consommer des psychotropes, par rapport à une fois par semaine, notamment pour traiter les insomnies ou l'anxiété. L'étude établit un constat similaire pour les médicaments destinés à traiter des pathologies comme l'hypertension artérielle (36%) et l'asthme (26%).
Ces liens entre contact avec la nature et réduction de prise de médicament étaient particulièrement prégnants chez les personnes aux revenus les plus faibles, alors que ces associations étaient inexistantes chez les personnes déclarant le revenu annuel du ménage le plus élevé, note l'étude. Une preuve de plus que les personnes en situation de précarité économique sont confrontées à ce que l'on appelle les inégalités environnementales.