Lifestyle Dans le monde, 6 filles sur 10 ne pourront pas reprendre une scolarité normale à cause de la pandémie

Relaxnews

22.9.2020 - 12:19

Selon l'enquête Plan International, 62% des filles interrogées estiment qu'elles ne retrouveront pas une scolarité normale à cause de la pandémie.
Selon l'enquête Plan International, 62% des filles interrogées estiment qu'elles ne retrouveront pas une scolarité normale à cause de la pandémie.
Source: Relaxnews

Un rapport réalisé par Plan International alerte sur la situation inquiétante des jeunes femmes dans ce contexte de pandémie. Selon l'enquête de l'ONG, 6 filles sur 10 originaires de 14 pays à travers le monde rencontrent des difficultés pour retourner à l'école depuis l'apparition du Covid-19. 

Que ce soit en termes d'accès à l'éducation, aux soins de santé ou encore pour leur sécurité, la situation des jeunes filles à travers le monde s'est fortement dégradée, déplore l'ONG Plan International. L'enquête, dont les résultats seront présentés mercredi 23 septembre au cours de la 75e session de l'Assemblée générale des Nations unies, a été réalisée après de plus de 7.000 filles originaires de 14 pays des cinq continents (Australie, Brésil, Équateur, Égypte, Éthiopie, Ghana, Inde, Mozambique, Nicaragua, Espagne, États-Unis, France, Vietnam, Zambie).

L'ONG estime que le fait de ne pas pouvoir se rendre à l'école où à l'université constitue «l'impact le plus négatif de la pandémie pour les filles, qui se sentent isolées et privées de lien social». En effet, 62% des filles interrogées estiment qu'elles ne retrouveront pas une scolarité normale. Cette situation est particulièrement alarmante en Afrique.

«Dans ma famille, nous avons toujours eu des difficultés financières, mais l'incertitude quant au coronavirus et à ses effets futurs sur nos revenus rend les gens désespérés. Si les personnes âgées comme ma grand-mère ou mon oncle avaient été sensibilisés sur les aspects positifs de la scolarisation des filles, au lieu de les faire simplement aspirer au mariage, la pression sur moi et les autres filles cesserait», témoigne Angelina, 17 ans, originaire du Mozambique. 

Déborah, Brésilienne âgée de 18 ans, songe quant à elle à abandonner l'école : «On m'a suggéré des sites web pour étudier, mais je n'ai pas l'impression de progresser et je n'ai pas toujours un bon accès à Internet. Je suis très découragée et je ne pense pas être la seule fille à ressentir cela». 

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