Emploi Délicat équilibre vie privée-professionnelle

ATS

16.4.2019 - 10:12

L'équilibre entre vie privée et professionnelle constitue le principal sujet de préoccupation des employés helvétiques, devant le salaire et les perspectives d'avancement. (archive)
L'équilibre entre vie privée et professionnelle constitue le principal sujet de préoccupation des employés helvétiques, devant le salaire et les perspectives d'avancement. (archive)
Source: KEYSTONE/PETER SCHNEIDER

Un juste équilibre entre vie professionnelle et privée est l'un des soucis majeurs relevé par les employés, incitant ces derniers à changer d'emploi.

Des salaires trop bas et le manque de perspective d'évolution figurent également parmi les principales causes de démission, selon une étude du cabinet de recrutement Robert Half.

Sur les 300 responsables des ressources humaines interrogés dans le cadre du sondage, 34% ont indiqué que le manque de compatibilité entre le travail et la vie privée constituait une cause de démission. Ce pourcentage est particulièrement élevé dans les grandes entreprises, a indiqué mardi Robert Half dans un communiqué.

Parmi les autres causes de départ viennent ensuite des salaires jugés trop bas (33% des sondés), ainsi que le manque de perspectives d'évolution de carrière (32%), de reconnaissance des supérieurs (31%) et de liberté (28%). La problématique salariale est particulièrement élevée dans les grandes entreprises.

Fluctuations d'employés

«Les grandes sociétés doivent avoir un regard critique sur les salaires», a estimé Zerrin Azeri, directeur associé de Robert Half à Zurich. Si le budget de l'entreprise ne permet pas d'effectuer des augmentations, «des mesures alternatives» permettent éventuellement de retenir les employés, a-t-il suggéré.

Quant aux entreprises de petite et moyenne taille, ces dernières doivent réfléchir à des mesures octroyant à leurs salariés plus de liberté et de possibilité d'évolution de carrière, a souligné M. Azeri.

La problématique des fluctuations d'employés est particulièrement élevée en Suisse, où 34% des personnes interrogées ont indiqué que ce phénomène avait pris de l'ampleur ces trois dernières années.

Ce phénomène est d'autant plus marqué qu'en matière d'emploi, les perspectives sont au beau fixe en Suisse. Les économistes du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) tablent sur un taux de chômage de 2,4% en 2019, après 2,6% en 2018. Le taux de sans-emploi doit légèrement accélérer l'exercice suivant à 2,6%.

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