Santé La pleine conscience peut aider à soulager les douleurs chroniques

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1.2.2019 - 16:20

D'après une étude de l'Ottawa Hospital, la pleine conscience pourrait servir à réduire les douleurs chroniques.
D'après une étude de l'Ottawa Hospital, la pleine conscience pourrait servir à réduire les douleurs chroniques.
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La pleine conscience est une forme de méditation. D'après une étude de l'Ottawa Hospital, elle pourrait servir à réduire les douleurs chroniques.

La méditation en pleine conscience pourrait aider ceux qui souffrent de douleurs chroniques, selon une nouvelle étude menée par l’Ottowa Hospital, en Ontario, au Canada. Les chercheurs se sont rendu compte que la pleine conscience, un mélange de méditation et d’entraînement psychologique, pratiquée notamment par Gwyneth Paltrow et Madonna, aide à réduire les problèmes liés aux douleurs chroniques, ainsi que les risques de dépression.

Cette étude montre que la pleine conscience n’est peut-être pas qu’une mode de célébrités, car elle semble avoir des effets proches de la théorie cognitive du comportement, qui se focalise sur le fait de surpasser les attitudes ou comportements inutiles, mais elle n’est pas efficace sur tous les patients. Les chercheurs, menés par le biostatisticien Dr Wei Cheng, ont étudié des essais cliniques sur l’efficacité de la théorie cognitive du comportement et de la pleine conscience, sur des traitements durant au moins trois mois, et ce jusqu’à dix ans.

Pousser plus loin les recherches

La majorité des patients étudiés étaient des femmes de 35 à 65 ans souffrant de douleurs muscolosquelettales. Les deux traitements montraient des améliorations similaires, sur le «fonctionnement physique» et la réduction des symptômes associés, tels que la dépression.

«Si un nombre de recommandations ont été proposées pour améliorer le TCC pour les patients souffrant de douleurs chroniques, une solution additionnelle pourrait être d'offrir aux patients une base de méditation en pleine conscience, car elle est prometteuse pour réduire la sévérité et l’intensité de la douleur», expliquent les auteurs de l’étude.

Cependant, malgré ces résultats prometteurs, les experts de l’Ottawa Hospital préviennent qu’il faut pousser plus loin les recherches pour confirmer les résultats de l’étude.

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