Santé La pollution aérienne réduirait l'espérance de vie de trois ans

Des chercheurs ont étudié l'impact de la pollution aérienne sur l'espérance de vie mondiale. Ils pensent que l'humanité fait face à une pandémie.

La population mondiale ferait face à une pandémie de pollution aérienne, selon une recherche menée par les professeurs Jos Lelieveld et Thomas Manzel, du Max Planck Institute for Chemistry et du département de cardiologie de l'University Medical Centre Mainz, à Mainz en Allemagne.

Ils ont découvert que la pollution aérienne est responsable d'un raccourcissement de l'espérance de vie d'environ trois ans ans.

Pour arriver à cette conclusion, ils ont utilisé des techniques de modélisation, estimant que la pollution cause environ 8,8 millions de morts prématurées par an. En comparaison, fumer du tabac réduit l'espérance de vie de 2,2 ans, et le VIH de 0,7 ans.

Maladies cardiovasculaires

En outre, ces résultats montrent que les maladies cardiovasculaires sont responsables du plus grand nombre de vies réduites à cause de la pollution aérienne.

«Comme l'impact de la pollution aérienne sur la santé public est bien plus grand que prévu, et est un phénomène mondial, nous pensons que nos résultats montrent qu'il y a une pandémie», explique le professeur Munzel. «Les décideurs et la communauté mondiale devraient faire plus attention à cela. La fumée et la pollution aérienne sont évitables, mais ces dernières décennies, beaucoup moins d'attention a été donnée à la pollution aérienne par rapport à la fumée, surtout chez les cardiologues. Il est important que les décideurs et la communauté médicale réalisent que la pollution aérienne est un facteur de risque important pour les maladies du cœur et des vaisseaux sanguins.»

Menace pollution des côtes françaises

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Menace pollution des côtes françaises

Le gouvernement français a assuré que l'Etat est mobilisé et «fait tout» pour «réduire l'impact» sur les côtes de la pollution aux hydrocarbures provoquée par le naufrage du navire italien Grande America

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Une nappe d'hydrocarbures a été localisée mercredi dans la zone du naufrage du navire italien «Grande America» faisant craindre une pollution des côtes françaises.

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Le bâtiment commercial transportait des matières dangereuses ainsi que 2200 tonnes de fioul lourd.

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Une centaine de tonnes d'acide chlorhydrique et quelque 70 tonnes d'acide sulfurique étaient notamment transportées.

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L'association Robin des Bois entend porter plainte pour pollution et abandon de déchets (archives).

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«Pour l'instant, je n'ai aucune idée des raisons pour lesquelles l'incendie s'est déclaré», selon le préfet maritime, ajoutant avoir cependant été informé d'un incendie dans le garage puis d'un feu dans un conteneur.

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