Si vous trouvez que l’atmosphère au bureau est irrespirable, ce n’est pas seulement à cause des tourments que vous font endurer vos collègues ou votre patron. Une nouvelle étude montre que la pauvre qualité de l’air dans les immeubles a un impact négatif sur vos fonctions cognitives.
Si après une longue journée de travail, vous avez la tête qui tourne, c’est bien parce que l’air y est irrespirable au sens littéral du terme. Une nouvelle recherche, se fondant sur huit études différentes, montre qu’une mauvaise ventilation des bureaux (ou des écoles) associé à des niveaux élevés de CO2 (dioxyde de carbone) a un impact sur le fonctionnement de votre cerveau.
Dans l’une des études menée par l’université de Harvard, les experts ont joué avec les niveaux de CO2 dans différentes pièces où ils ont étudié des candidats effectuant le même genre de tâches. L’auteur principal de cette recherche, le Dr Joseph Allen, a déclaré qu’ils ont trouvé «des différences très importantes quand les candidats respiraient un air de meilleure qualité». «Plus l’air est frais et ventilé, plus les fonctions cognitives des travailleurs sont meilleures», a-t-il ajouté.
Moins d'absences
Par ailleurs, le Dr Allen a noté que dans les bureaux les mieux aérés, les absences étaient moins élevées. «S’assurer qu’on amène de l’air frais de l’extérieur et qu’on a une ventilation appropriée et bien filtrée est d’une importance capitale dans les bureaux. Non seulement c’est bien, quand vous le faites, d’améliorer la santé et la productivité (des employés), mais cela a un gain ultime», précise-t-il. Et parmi ces «gains» pour l’employeur, on peut noter une meilleure productivité de l’équipe, ainsi qu’un travail plus rapide et mieux fait.
Donc, la prochaine fois que vous ne vous sentez pas bien au bureau, sortez prendre l’air!
Les quantités de CO2 émises par notre société sont considérables. La flexibilité dans notre travail peut toutefois permettre de réduire activement ces émissions: en travaillant un seul jour par semaine à domicile, nous pourrions économiser 1'400 tonnes de CO2 chaque semaine.
Photo: Keystone/Gaetan Bally
Grâce à la numérisation des flux d'informations, cela devient de plus en plus facile car nos besoins en papier sont limités. Dans notre travail quotidien, les courriels, les fichiers PDF ainsi qu'un stockage bien organisé des données nous permettent d'économiser des quantités de papier bien plus importantes que par le passé.
Photo: Keystone/Gaetan Bally
Travailler de manière flexible augmente la productivité. Renoncer à des heures de travail et de présence rigides accroît la productivité des employés d'environ 12%.
Photo: Keystone/Martin Ruetschi
Cela permet en outre d'alléger les infrastructures. Nous aurions en effet 7% de voyageurs en moins, tant sur la route que sur le rail si, chaque semaine, chacun d'entre nous acceptait d'effectuer deux trajets supplémentaires en dehors des heures de pointe.
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Enfin, cela rendrait la journée de travail plus souple et plus relaxante, car qui peut échapper au stress au bureau?
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L'impact serait positif sur votre équilibre de vie, ce que vos proches ne manqueront pas de remarquer et d'accueillir favorablement
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