Lifestyle Le manque de sommeil pourrait augmenter la fréquence des crises d'asthme chez les jeunes adultes

Relaxnews

13.5.2020 - 13:16

Comparés aux «dormeurs normaux», les petits et les gros dormeurs sont plus nombreux à déclarer avoir fait une crise d'asthme au cours de l'année écoulée (45% contre 59% et 51% respectivement).
Comparés aux «dormeurs normaux», les petits et les gros dormeurs sont plus nombreux à déclarer avoir fait une crise d'asthme au cours de l'année écoulée (45% contre 59% et 51% respectivement).
Source: Relaxnews

Selon une recherche américaine, les patients asthmatiques qui dorment moins de 5 heures par nuit sont davantage susceptibles de faire des crises plus fréquentes et plus sévères que les personnes qui dorment 6 à 8 heures par nuit. 

Une étude parue dans Annals of Allergy, Asthma and Immunology- revue scientifique de l'American College of Allergy, Asthma and Immunology (ACAAI)- révèle qu'un manque de sommeil peut produire un impact négatif sur les adultes souffrant d'asthme.

L'étude a été menée auprès de 1.389 adultes de 20 ans déclarés asthmatiques. Dans ce groupe, 26% d'entre eux ont déclaré dormir 5 heures ou moins, 66% de 6 à 8 heures et 8% plus de neuf heures. 

«Des recherches antérieures ont révélé qu'un sommeil de mauvaise qualité produit un effet négatif sur les symptômes de l'asthme chez les adolescents. Notre étude montre que les adultes asthmatiques sont également affectés par un manque (ou parfois un excès) de sommeil», souligne Faith Luyster, autrice principale de l'étude.

Comparés aux dormeurs «normaux», les petits et les gros dormeurs sont plus nombreux à déclarer avoir fait une crise d'asthme au cours de l'année écoulée (45% contre 59% et 51% respectivement) et ont eu davantage de jours où la qualité de leur santé a été altérée, aussi bien sur le plan physique que mental.

La recherche montre par ailleurs que les petits dormeurs ont eu plus de chances de faire une crise d'asthme, de tousser sec et d'être hospitalisés pendant la nuit au cours de l'année écoulée. Les personnes qui dorment peu ont également eu recours plus fréquemment aux soins de santé généraux en comparaison des personnes qui ont déclaré dormir entre 6 et 8 heures. 

Quant aux gros dormeurs, la probabilité que leur activité journalière soit perturbée par une respiration sifflante était également plus élevée que chez les dormeurs normaux. Selon les déclarations des patients, aucune différence significative n'a été observée entre les gros dormeurs et les dormeurs normaux concernant le recours aux soins de santé.

«Un sommeil perturbé chez un patient asthmatique peut être un signal d'alarme indiquant que son asthme n'est pas bien contrôlé», alerte l'allergologue Gailen D. Marshall, MD, PhD, membre de l'ACAAI.

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