Lifestyle Le risque d'attaque serait plus fort après un épisode de grippe ou de pneumonie

Relaxnews

22.3.2018 - 19:17

les personnes ayant attrapé une grippe ou une pneumonie peuvent être six fois plus susceptibles de souffrir d'un AVC
les personnes ayant attrapé une grippe ou une pneumonie peuvent être six fois plus susceptibles de souffrir d'un AVC
Source: Relaxnews

De nouvelles recherches britanniques montrent que les personnes ayant attrapé une grippe ou une pneumonie peuvent être six fois plus susceptibles de souffrir d'une attaque cardiaque ou cérébrale (AVC) les jours ou les semaines suivant l'infection. 

Cette étude, menée par des chercheurs de l'University College de Londres (UCL), de la School of Mathematics and Statistics de Milton Keynes, et de l'institut Health Protection écossais, est la plus vaste à ce jour à s'intéresser aux effets des infections respiratoires sur le risque de crise cardiaque et d'AVC. On notera que leurs résultats font suite à un épisode particulièrement virulent de grippe.

Pour mener leurs recherches, l'équipe a consulté des données écossaises et ont identifié 1.227 adultes ayant souffert d'une première crise cardiaque et 762 personnes atteinte d'un premier AVC. Tous ces sujets avaient précédemment été contaminés par un virus ou une infection bactérienne respiratoire entre 2004 et 2014.

Les scientifiques ont ensuite regardé le taux de crises cardiaques et d'AVC dans les jours et les semaines suivant immédiatement une infection respiratoire et ont ensuite comparé ce taux à celui d'attaques survenues à d'autres périodes chez les mêmes sujets.

Les résultats ont montré que l'infection respiratoire rendait les personnes six fois plus sujettes à une attaque trois jours après la maladie, et que le risque accru de crise cardiaque restait fort jusqu'à une semaine après la contamination initiale, alors que le risque d'AVC perdurait jusqu'à un mois.

Les conclusions ont par ailleurs souligné que bien plusieurs organismes différents causant les infections respiratoires augmentaient le risque, ce sont la bactérie S.pneumoniae et le virus de la grippe qui avaient l'impact le plus important.

De plus, le risque d'attaque était plus élevé chez les sujets âgés de moins de 65 ans. Les scientifiques expliquent ce résultat par le fait que les personnes âgées de plus de 65 ans sont plus susceptibles d'être vaccinées contre ces infections.

Suite à ces résultats, les chercheurs tiennent à souligner l'importance de la vaccination contre les maladies respiratoires chez les personnes âgées et les autres sujets à risque afin de réduire non seulement les troubles respiratoires mais aussi les attaques cérébrales ou cardiaques.

Ces conclusions sont parues en ligne sur le European Respiratory Journal.

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