Etude Les anticorps de la covid-19 restent six mois dans le corps

Covermedia

27.11.2020

Une étude menée par l'hôpital universitaire d'Oxford a découvert que les anticorps de la covid-19 restaient jusque six mois dans le corps.
Une étude menée par l'hôpital universitaire d'Oxford a découvert que les anticorps de la covid-19 restaient jusque six mois dans le corps.
Source: Cover Images/CTK

Une étude menée par l'hôpital universitaire d'Oxford a découvert que les anticorps de la covid-19 restaient jusque six mois dans le corps. Une bonne nouvelle, selon les médecins.

Les anticorps de la covid-19 se trouvent dans le corps jusqu'à six mois, selon une nouvelle étude menée par des chercheurs de l'université d'Oxford, qui ont découvert que les anticorps offraient une protection contre une deuxième infection et résistaient dans l'organisme plus longtemps que ce que l'on pensait à l'origine.

Les anticorps sont produits par les cellules plasmiques du corps pour protéger le système immunitaire contre les bactéries et les virus, et les cellules qui se créent durant une infection augmentent la résistance à la maladie. Si les anticorps sont présents dans le corps, cela signifie que la personne a déjà été infectée par le virus.

Plus de 12 000 travailleurs de la santé des hôpitaux de l'université d'Oxford ont régulièrement été testés pour le virus et ses anticorps, au cours de l'étude qui a duré plus de 30 semaines. Plus de 11 000 ont été testés négatifs, mais ceux qui avaient les anticorps n'ont pas développé à nouveau l'infection durant la période de l'étude, prouvant qu'ils étaient immunisés pendant plus de cinq mois.

Trois participants ont développé une infection asymptomatique, contrairement aux 76 du groupe qui n'avaient pas les anticorps. Les chercheurs ont indiqué que ces résultats sont «consistants avec la nouvelle exposition au Sars-CoV-2 qui ne mène pas à une répétition des symptômes».

Selon la docteure en infections Katie Jeffery, ces découvertes sont «encourageantes», alors que des vaccins pourraient sortir le mois prochain. Les anticorps pourraient en effet offrir «une protection à court terme» à ceux qui attendent la vaccination.

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